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Le président de l’APCAM répond à ses détracteurs : « Ceux qui s’agitent ne sont pas de producteurs de coton »
Publié le vendredi 13 mars 2015  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par as
Le projet Better Cotton Initiative(BCI) tient son premier conseil national des parties prenantes à l’intention des acteurs de la filière.
31/10/2012. Bamako. Hotel Olympe. Sécrétaire général de l’APROCA, Bakary Togola.




Face aux manœuvres d’un groupe de producteurs de coton, Bakary Togola et les membres du bureau de l’Union des coopératives de coton estiment que la loi a été respectée à la lettre à l’occasion du renouvellement des mandats. Et de qualifier les agitateurs d’imposteurs.

A la faveur d’une conférence de presse animée le 11 mars dernier, le président de l’Assemblée permanente de la chambre d’agriculture (Apcam), Bakary Togola, s’est longuement expliqué sur la tension qui prévaut au sein de l’Union des coopératives de coton qu’il préside.

Se prononçant sur ce qu’il convient d’appeler l’affaire du renouvellement du mandat, M. Togola a fait remarquer qu’il n’a rien inventé et qu’il s’agit bien de l’application des textes de l’Organisation africaine pour l’harmonisation du droit des affaires (Ohada).

Le président de l’Apcam est tout d’abord revenu sur la longue marche qu’avaient suivi les organisations paysannes qui d’associations se sont transformées en coopératives pour pouvoir faire du profit.

Selon lui, la stratégie des coopérations existait depuis 1960. Et, soulignera-t-il, c’est en 2007 qu’il y a eu des changements à travers la loi qui prévoit le renouvellement des bureaux de coopératives tous les trois ans.

Cependant, précisera Bakary Togola, en 2010, l’existence de la loi de l’Ohada s’est avérée autre, le mandat des coopératives est limité à 4 ans. Ces dispositions ont été vulgarisées par l’Apcam, un atelier final et une assemblée générale ont été organisés à l’intention des acteurs.

Le président de l’Apcam ne comprend pas pourquoi certains sont en train de combattre ces dispositions sans s’en rendre compte. Surtout que, fera-t-il remarquer, dans les conclusions des actions de vulgarisation des textes de l’Ohada en son temps, une position commune a été dégagée par l’ensemble des coopératives. Et à Bakary Togola d’ironiser ceux qui se battent contre l’application des dispositions de l’Ohada et qui sont dans la même situation que lui.

Avant de battre en brèche toutes les accusations portées contre lui, notamment la pétition dont les signataires ne sont pas connus du secteur coton. Le président de l’Apcam est revenu sur les tournées d’explications qu’il avait entamées pour recadrer le débat, ce qui lui a permis de faire un constat : « Ceux qui s’agitent, ne sont pas des producteurs de coton. Ils n’ont même de champ ».

Ces propos de Bakary Togola ont été soutenus par les autres membres du bureau de l’Union des coopératives : Tiassé Coulibaly de Faladié de la zone OHVN, Bakary Dembélé de Koutiala, Zan Traoré de Sikasso, Seydou Coulibaly de Ouéléssébougou, Sékou Abdoulaye Tounkara de Kita.

Ces responsables de coopératives ont estimé qu’il ne sert à rien de faire la guerre à Bamako, la vraie bataille se fera à la base. Le conseiller juridique de l’Apcam, Boubacar Touré, a étalé la portée des dispositions de l’Ohada qui priment sur celles nationales auxquelles se référent les contestataires.

Selon lui, les textes de l’Ohada sont au nombre de 9 et s’adressent à d’autres secteurs que les coopératives cotonnières. Pis, expliquera-t-il, depuis février 2011, la loi nationale sur le renouvellement des coopératives est caduque.

La réforme majeure, dira le conseiller juridique, est l’existence de 4 instances au sein des coopératives. Pour sa part, le secrétaire général de l’Apcam, Idrissa Diallo, fera remarquer que le mandat de la structure est arrivé à terme et qu’il n’y a eu aucune violation des textes.

Alpha Mahamane Cissé
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