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Le président de CRI 2002, DR Abdoulaye Sall à propos de l’accord d’Alger : « L’ONU doit contraindre les séparatistes à parapher le document »
Publié le vendredi 13 mars 2015  |  L’Indépendant
Législatives
© aBamako.com par Dia
Législatives 2013: Media et élections au Mali
Bamako le 12 novembre 2013 au Gouvernorat du District; s`est tenue la cérémonie d`ouverture d`un séminaire sur le " Rôle et Responsabilités des professionnels de la presse en période électorale".




" Passer des pourparlers d'Alger, des débats, des mots et des gestes, à l'action constructive … ". Tel est le défi envisagé par le Cercle de réflexion et d'information pour la consolidation de la démocratie (CRI-2002).

Son président, Dr Abdoulaye Sall a animé, hier jeudi 12 mars 2015, une conférence de presse au siège de l’organisation à l’ACI 2000 pour expliquer le processus que CRI-2002 entend mettre en place pour amener les populations à « apprendre, comprendre et assumer leur citoyenneté » par rapport à l’accord paraphé à Alger. Il estime que ceux qui refusent de parapher doivent être contraints par les Nations unies conformément à ses missions.

D’entrée de jeu, le président de CRI 2002, satisfait de l’accord trouvé à Alger, dira que » c’est un document pour le Mali et non pour le nord « . C’est pourquoi, chaque Malien doit s’en approprier. Au niveau de CRI 2002, le document a été passé à la loupe à travers leur outil d’analyse ACAC (apprendre, comprendre et assumer sa citoyenneté).

Aux dires de l’ancien ministre Dr Abdoulaye Sall, l’accord paraphé constitué de 30 pages et 67 articles, est un document d’envergure autour duquel « il est difficile de réussir d’un coup et immédiatement, la participation, l’implication, la responsabilisation, l’adhésion et l’engagement de tous, sans oublier que le document traite des questions essentielles, voire existentielles de l’Etat du Mali« . M. Sall d’ajouter que l’analyse du document soulève certaines questions : la querelle des concepts et des mots autour de l’accord est-elle vaine et sans objet ? Faut-il vivre en guerre ou en paix ? Devons nous désespérer avec l’accord paraphé ?

Pour ce Docteur d’Etat en droit du développement et en droit de la paix de l’Université de Nice, il est temps d’arpenter le chemin d’une véritable politique et stratégie de vigilance dans la déconstruction et la reconstruction des concepts dans cette période extrêmement délicate. Aussi, il dira que la quasi-totalité, pour ne pas dire tout le Mali entier veut la paix, qui est un idéal, qui passe par une prise de conscience de plus en plus affirmée des impératifs de l’esprit, de l’intelligence, de la raison, de la foi sur la déraison, la passion et la loi de la jungle. « Nous comprenons dès lors qu’il convient de travailler et de se mettre ensemble, pour ramener la problématique des conflits récurrents des régions du nord de la République du Mali dans leur champ de traitement approprié et vertueux, celui de la sécurité humaine et de la bonne gouvernance démocratique » a-t-il ajouté.

Selon son président, CRI 2002 a choisi le chemin de l’audace et de l’action constructive. » Parapher et signer l’accord est une chose, le mettre en œuvre de façon efficace et efficiente en est une autre. Le plus dur est donc à venir. Celui de passer des pourparlers à l’action constructive. Dans cette perspective, CRI 2002 commencera par la conception et l’élaboration d’une grille de lecture simplifiée de l’accord sous forme de Guide de citoyen pour la connaissance la compréhension et la mise en œuvre de l’accord susceptible d’éclairer sur les enjeux, les défis et les perspectives pour le destin de notre pays et d’aplanir les divergences conflit-gènes… Ensuite, CRI 2002 s’engagera dans la conception et l’élaboration d’un document de plaidoyer/lobbying dédié à la participation, l’implication, la responsabilisation et l’autonomisation des citoyens et des organisations de la société civile dans la mise en œuvre de l’accord avec un accent particulier sur la redevabilité, la transparence et la bonne gestion « a-t-il expliqué. En tout cas, pour le conférencier, les séparatistes doivent parapher l’accord. Au cas contraire, les Nations unies, à travers le MINUSMA, doivent les contraindre conformément à leurs missions. Pour cela, il a laissé entendre que la société civile est prête à jouer son rôle de garde-fou.

Youssouf CAMARA

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