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Les potins de «Le Prétoire» : Le ministre Dramane Dembélé Un drôle de patriote
Publié le lundi 16 mars 2015  |  Le Prétoire




Le patriotisme n’est pas la chose la mieux partagée au Mali. C’est le moins que l’on puisse dire du cas du ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Dramane Dembélé. Le jeudi dernier, lors de la cérémonie de pose de la première pierre des 500 logements sociaux de la Sifma à NTabacoro, notre ministre qui n’a toujours pas fini de manifester sa joie pour être entré dans le gouvernement, a refusé de s’immobiliser pendant que jouait l’hymne national

En effet, arrivé sur les lieux de la cérémonie, comme un candidat en campagne électorale, Dramane Dembélé s’est adonné à un bain de foule avec les femmes des logements sociaux massivement « téléportées sur les lieux ».

Face à la foule de femmes qui scandait son nom, l’adrénaline lui est monté à la tête, il n’a pas daigné s’arrêter pour l’exécution de l’hymne national, alors que ses gardes du corps se sont arrêtés en tant que bon patriotes, mieux, même les Sénégalais et les Nigériens invités à la cérémonie se sont immobilisés. Il a été surpris un moment de se retrouver seul face aux femmes.

Toute honte bue, il a essayé de faire des grimaces pour cacher sa gêne. Nombreux étaient les témoins qui n’ont rien compris dans le geste du ministre. Un drôle de patriotisme de sa part.






Interpellation de Matar sylla et Babouya Touré :

La Maison de la Presse et l’Assep calment les ardeurs

Interpellé par les agents de la Sécurité d’Etat (SE), le journaliste Matar Sylla et l’imprimeur et distributeur de journaux, Babouya Touré peuvent respirer à nouveau l’air frais et pur de la capitale.

En effet, ils ont été interpellés pour soit disant répondre d’un article paru dans le journal Hoggar, qui incriminait le Général Moussa Diawara. Et en l’absence du directeur de publication de ce journal en la personne d’Ousmane Koné qui serait selon certaines sources à Gao, ces deux personnes ont été interpellées pour répondre à la place du Boss du journal. C’est ainsi que Matar Sylla a été gardé au camp I de la gendarmerie de 10h à 11h, avant d’être relâché. Quant à Babouya Touré, il a séjourné pendant 24h dans les locaux de la SE. Ces deux hommes de média ont pu recouvrer la liberté grâce à l’intervention des présidents de la Maison de la presse Dramane Aliou Koné et Birama Fall de l’Association des éditeurs de la presse privée (Assep) car, le premier responsable de la sécurité d’Etat a décidé de travailler en intelligence avec les hommes de médias. Et ceci pose la question de la responsabilité des journalistes sur des dossiers brûlants qui concernent le pays.





Affaire foncière à Samé :

Le Colonel Nema Sagara et la jeunesse à couteaux tirés

Plus rien ne va plus entre le Colonel Néma Sagara et la jeunesse du quartier Samé en commune III du district de Bamako. La pomme de discorde est le foyer des jeunes contigüe à la résidence de la brave porteuse d’uniforme que tout le peuple a eu à apprécier au front pendant la libération du nord des mains des djihadistes. Les jeunes l’accusent de vouloir s’approprier leur lieu de réjouissance pour l’ajouter à son imposant terrain qui s’étend presque sur toute la longueur du marigot.

Alors les prises de bec et autres tiraillements vont bon train. Mais dans ce bras de fer, plusieurs personnalités sont impliquées du côté de la jeunesse, dont un magistrat de haut rang. En attendant que l’affaire arrive devant les juridictions compétentes, les rencontres se multiplient pour trouver un dénouement heureux.



A compter de ce lundi 16 mars 2015 :

Les véhicules non immatriculés interdits à la circulation

Les autorités de notre pays ont décidé d’interdire de circulation les véhicules non immatriculés, suite à l’attentat du 1er mars dernier dans lequel a été impliquée une voiture n’ayant pas de plaque, et pour laquelle les recherches sont restées jusque-là vaines.

A compter du lundi 16 septembre, la circulation des véhicules non immatriculés est interdite sur l’ensemble du territoire malien, a ainsi indiqué un communiqué gouvernemental lu, samedi, sur les antennes des médias nationaux. La décision, selon des sources bien informées, a été prise lors d’une réunion interministérielle présidée vendredi par le Premier ministre Modibo Keïta.



Pré accord d’Alger :

Discorde entre Kidal, Tombouctou et Gao

Les manifestations se sont multipliées dans la ville de Kidal, fief des rebelles indépendantistes ces derniers jours. Le message est clair, les manifestants interdisent à leurs représentants aux négociations d’Alger de parapher le document proposé par la médiation. « Que la communauté internationale sache que cet accord n’est pas la solution au problème. Il ne nous garantit rien », clame un manifestant.

Cependant, à Gao, la plus grande ville du nord, on ne reproche quasiment rien à ce document. « C’est vraiment une aubaine [pour] nous. Cet accord implique le développement intégral des régions », se réjouit Abdramane Cissé, membre de la société civile à Gao.

Il en est de même à Tombouctou où la population n’aspire qu’à la paix. « Ce document est un atout. Nous demandons à la Coordination de le parapher. A un moment, il faut faire la paix, ce n’est pas en période de conflit qu’on fait les reformes ».



Accord d’alger

L’Adps contre

Le Directoire de l’ADPS (Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise) rejette catégoriquement ce projet qui n’est qu’une copie certifiée quasi conforme du pré Accord que l’essentiel de la classe politique et de la société civile avait dénoncé dans le Manifeste de la Nation adopté le 7 février 2015 par la Table Ronde des Forces Vives Patriotiques. En effet, l’ADPS constate que le projet d’Accord ainsi paraphé par le Gouvernement sans concertations préalables avec la classe politique et la société civile et dans le mépris total des intérêts supérieurs du Peuple malien viole la Constitution de la République du Mali ainsi que les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l’ONU, notamment la résolution 2100 du 26 avril 2014; occulte les vraies causes fondamentales des rébellions armées successives dans le Septentrion malien et est loin d’être un Accord pour la Paix et la Réconciliation, constitue en réalité une menace grave et imminente pour l’unité et la concorde nationales et porte les germes d’une déstabilisation permanente du Mali, notamment dans les zones du Nord, et de la bande sahélo-saharienne en général. Pour ce regroupement politique, le projet d’Accord remet en cause la laïcité de l’Etat en introduisant les cadis dans le système judiciaire, toute chose préparant le terrain à l’émergence d’un phénomène BokoHaram au Mali; légalise et légitime de soi-disant autorités traditionnelles en violation des principes et des valeurs de la République, notamment l’accession aux postes publics par le mérite et non par la naissance ou l’hérédité.



Accord d’alger

Les rebelles conditionnent la signature à l’autonomie de l’azawad

L’accord issu des négociations inter-maliennes, signé le 1er mars par Bamako et 6 groupes du Nord -Mali, attendait la signature de la CMA pour mettre fin au conflit que vit le pays depuis des années. La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), formation des principaux groupes armés du Nord-Mali en conflit avec Bamako, conditionne la signature de l’accord d’Alger à l’autonomie de l’Azawad, selon un communiqué. «La coordination des mouvements de l’Azawad /CMA, après une large consultation des différents organes des mouvements, de l’aile militaire, des organisations des cadres et des populations de l’Azawad informe la médiation, le conseil de sécurité [des Nations-Unies, ndlr] ainsi que l’opinion internationale, qu’elle ne paraphera pas, en l’état actuel, le projet de texte d’accord issu du 5ème round d’Alger du 1er mars 2015», a informé le texte rendu public dans la nuit de jeudi.

La première revendication de la CMA porte sur le statut politique qu’elle réclame pour l’ensemble des régions du nord. L’autonomie prévue à l’échelle régionale par l’accord d’Alger ne satisfait pas la rébellion qui souhaite que celle-ci couvre un ensemble plus grand réunissant toutes les régions du nord (Tombouctou, Gao et Kidal) administrées par un exécutif commun. Les raisons de ce refus s’expliquent, selon le communiqué, par la nécessité de procéder à «des amendements indispensables» pour «aboutir à (…) un texte viable, assorti de garanties concrètes et d’un calendrier effectif», sans plus de précision.

La Rédaction
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