Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le porte-parole du président de la République Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise : » La situation sécuritaire du pays est en plein traitement… «
Publié le lundi 16 mars 2015  |  L’Indépendant
Le
© aBamako.com par mouhamar
Le premier ministre Moussa MARA à la rencontre de la majorité présidentielle
Bamako, le 24 avril 2014 à l`hôtel Lagon. Le premier ministre, Chef du gouvernement, Son Excellence Moussa MARA était à la rencontre de la majorité présidentielle.




Pour rassurer les populations et analyser objectivement le contexte sécuritaire difficile du pays ces dernières semaines, le porte-parole du président de la République, Mamadou Bakary dit Blaise Sangaré, rappelle dans cet entretien que la priorité des priorités du chef de l’Etat est d’assurer à tous les Maliens la sécurité partout sur le territoire national. Il affirme que la question sécuritaire est en plein traitement.

L’Indépendant: Quelle analyse faites-vous de la détérioration de la sécurité dans notre pays, en particulier à Bamako ?

Mamadou Sangaré dit Blaise: L’analyse que je fais de la situation sécuritaire à Bamako et dans l’ensemble du pays est de rappeler, tout d’abord, que la sécurité est la priorité des priorités du président de la République. Et cela, je l’ai clairement expliqué lors d’un récent débat sur une radio de la place. Il faut du reste rappeler que le principal engagement du président de la République a été et demeure la résolution de la crise sécuritaire dans le nord du pays avec comme axes principaux la préservation de l’intégrité territoriale, la réaffirmation de la souveraineté du Mali et la conservation totale du caractère laïc et républicain de l’Etat et de la nation.

Tout cela doit être recherché dans le dialogue et par des négociations franches. Nous pouvons dire qu’à ce jour le président Ibrahim Boubacar Kéita est en train de réaliser ses engagements à travers le paraphe de l’Accord d’Alger. Aussi, bien que la crise du nord soit une question prioritaire, la sécurité devient une première priorité par rapport à elle parce que personne, selon le chef de l’Etat, ne peut se sentir et se dire en paix s’il n’est pas en sécurité dans son environnement et dans sa vie de tous les jours. Donc, l’insécurité actuelle était déjà une question en plein traitement. Mais elle a été exacerbée par l’attentat sanglant et abominable du samedi à Bamako, 7 morts qui a interloqué plus d’un.

Et il faut dire que déjà, dans les minutes qui ont suivi cette tragédie je rappelle en passant qu’elle est survenue vers une heure du matin le président de la République a mis en branle tout le système de décision des autorités sécuritaires en exigeant d’elles de l’informer en temps réel. C’est-à-dire d’heure en heure. Evidemment, en application de ces instructions, la discrétion requise autour des mesures prises était de rigueur. Ce qui a conduit non seulement à pister les criminels en question, mais aussi à en identifier un suspect et les premiers résultats se sont faits voir entre jeudi et vendredi dernier, car la traque a abouti à la découverte d’une planque d’un de ces terroristes avec tout l’arsenal saisi sur les lieux. Aussi, loin de se satisfaire de ces premiers éléments, l’ordre a été encore donné de poursuivre toutes les investigations pour circonscrire cette menace afin de parer à toute autre éventualité. Et comme le chef de l’Etat l’a déjà dit » ils ont échoué et ils échoueront « .

Quel commentaire faites-vous aujourd’hui de l’Accord d’Alger que les groupes armés du Nord semblent refuser de parapher ?

Le paraphe de l’Accord d’Alger est déjà un fait. Ce fait constitue désormais le substratum duquel dépendra tout le reste du processus de paix et de réconciliation. Il faut reconnaître que paraphé non seulement par le gouvernement de la République du Mali, d’autres parties prenantes du conflit mais aussi et surtout par douze organisations et pays étrangers qui en sont les témoins devant la communauté internationale et devant l’histoire, cet accord pertinent établit la volonté du président de la République du Mali de faire toutes les concessions acceptables pour la construction d’une pais durable dans le pays.

Ce qui est une condition sine qua non d’un véritable départ pour la reconstruction et le combat pour le développement de notre pays.

Aussi, est-il fondé d’espérer que ceux qui hésitent encore à adhérer à ce processus, c’est-à-dire les groupes rebelles du Nord, finiront par le faire.

Votre mot de la fin…

Mon mot de la fin c’est simplement un appel. Pour dire que le président de la République demande à l’ensemble de nos compatriotes aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Mali de rester très attentifs à toutes les actions qui sont entreprises en faveur de la paix et de la sécurité et en faveur du retour du Mali dans le concert des nations debout solides et résolument engagées à prendre leur destin en mains. J’appelle aussi les populations à être vigilantes par rapport à toutes menaces sur notre sécurité commune et à collaborer avec les forces de sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Réalisé par BDS
Commentaires