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Arcanes politiques : Quand des malveillants supputent un conflit imaginaire entre Modibo et Soumi !
Publié le mercredi 18 mars 2015  |  Le Reporter
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© aBamako.com par mouhamar
Politique: Une délégation du Parti FARE rencontre l`URD
Bamako, le 16 avril 2014 au siège de l`URD.Le secrétariat exécutif national du parti FARE avec à sa tête son président Modibo Sidibé a été reçu ce mercredi par le bureau politique de l`URD avec en sa tête Soumaïla Cissé, à son siège à Badalabougou.




Depuis un certain, des hommes mal intentionnés, à travers leurs manœuvres, supputent un conflit entre le parti Fare dirigé par Modibo Sidibé et les autres partis de l’opposition, notamment Soumaïla Cissé dit Soumi Champion, président de l’Urd. Dans leur entreprise, ils font un terrible amalgame entre la vision de l’ex-Premier ministre et celle du candidat malheureux à la dernière présidentielle.



D’abord, ils soutiennent qu’il y aurait une querelle de leadership entre Modibo Sidibé des Fare An-ka Wuli et Soumaïla Cissé de l’Urd. Une thèse qui ne tient pas la route car au parti Fare, tout est clair : le chef de l’opposition parlementaire est le représentant du parti politique ayant obtenu le plus grand nombre de députés à l’Hémicycle ou ayant obtenu plus de conseillers à l’occasion des dernières élections communales.



De ce fait, les Fare n’ayant qu’un seul député à l’Assemblée nationale, ne peuvent en aucun cas avoir la prétention d’être le chef de file de l’opposition parlementaire. Mais cela ne signifie pas que cette formation politique suivra aveuglement le chef de file de l’opposition. Etant un parti qui se veut républicain, conformément à sa vision et aux recommandations issues de son dernier Congrès, tout en restant dans l’opposition plurielle, mais non radicale, il aura à se prononcer sur les grandes questions touchant à la vie de la Nation. C’était par exemple le cas lors de l’adoption de la loi portant sur l’augmentation de 15% du budget d’Etat à l’agriculture. Les Fare avaient félicité le gouvernement pour cette décision qui permettra de booster le secteur agricole.



Au sujet du bilan de l’An I du président IBK, les mauvaises langues parlent de dissonances entre les Fare et les autres partis de l’opposition. En effet, à l’appel d’une dizaine de partis politiques de l’opposition, un meeting géant avait été organisé dans la salle Bazoumana du Palais de la Culture Amadou Hampâté Ba. Meeting au cours duquel Soumaïla Cissé et ses camarades n’ont pas manqué d’arguments pour peindre davantage en noir le bilan de l’An I d’IBK. L’absence du parti Fare avait été interprétée par certains comme une discorde au sein de l’opposition. Or, il n’en est rien, car le Bureau politique national des Fare avait expliqué que l’invitation à lui adressée pour participer à ce meeting était arrivée très tardivement, alors qu’il fallait que les membres se réunissent pour y réfléchir. Mieux, les Fare soutenaient que ce n’est pas à eux de tirer le bilan de l’An I d’IBK, mais au président de la République de le faire lui-même afin qu’ils puissent faire des remarques et suggestions sur son bilan. Qu’à cela ne tienne, la section Fare An-ka Wuli de France était aux côtés de celles de l’Urd, du Psp et du Parena pour dresser le bilan de la première année du président IBK à qui elles ont reproché «d’avoir grillé toutes les cartes qu’il avait en mains pour sortir le pays du gouffre».



En ce qui concerne l’accord d’Alger, il est utile de préciser qu’avant son paraphe par le gouvernement, le mercredi 31 décembre 2014, une dizaine de partis étaient présents parmi lesquels le Parena, l’Urd, le Pds, ou encore les Fare, avec pour objectif l’élaboration d’une stratégie commune pour la paix dans le Nord du pays, afin de la proposer aux autorités de Bamako. Mais après son paraphe, si les autres partis ont décidé de prendre acte du paraphe par le gouvernement du Mali de «l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger» et de déclarer solennellement que cet accord n’est pas celui qu’ils auraient souhaité pour notre peuple, les Fare, eux, pensent que cet accord n’est pas bon car il contient en lui des germes de fédéralisme et par conséquent, le gouvernement n’aurait pas dû le signer.



Quant au déplacement de Soumaïla Cissé et certains de ses camarades après les récents événements de Gao, il nous revient que Modibo Sidibé avait été choisi, mais n’avait pas été avisé, alors que les Fare avaient délégué leur 7ème vice-président, chargé des questions du Nord. Un petit malentendu donc !



Au regard de tout ce qui précède, on comprend aisément que rien n’oppose les Fare aux autres partis de l’opposition, encore moins Modibo Sidibé à Soumaïla Cissé. L’opposition étant plurielle, chaque parti politique agit en fonction de sa vision et conformément aux idéaux et aux objectifs qu’il poursuit.

Bruno E. LOMA
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