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Le Combat N° 477 du 9/10/2012

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Observatoire des politiques publiques-Fonction publique : Après les radiés, voici les oubliés
Publié le mercredi 10 octobre 2012  |  Le Combat


Conférence
© aBamako.com par as
Conférence de presse su Ministre de la Fonction Publique Mamadou Namory Traore
Mercredi 3 octobre 2012. Bamako. Le ministre a pris un arreté portant annulation des décisions de recrutement de certains fonctionnaires.


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Le monde des fonctionnaires est sur la sellette et nous sommes dans un manège tourneboulant avec ces histoires de sursis aux congés de formation, de faux diplômés recrutés, de radiations…Maintenant, nous avons des silences coupants sur les cas qui suivent et où on chercherait plutôt un brevet de sincérité du côté de nos responsables gouvernementaux.


Mamadou Namory Traoré, ministre de la Fonction publique
L’idéal pour s’implanter dans la Fonction publique serait d’y être déjà implanté. Est-ce aujourd’hui une autre vérité à redécouvrir ? Hier encore, nous parlions de radiations, aujourd’hui, nous allons vous parler de redéploiement de personnes. Et où se situerait la rétention d’informations ? Il y a eu les damnés de la Fonction publique (les radiés). Voici maintenant les laissés pour compte (les oubliés). Le constat est dans le commentaire parce qu’il n’y a pas eu de suite à donner. L’Article 16 du statut fait de la formation professionnelle un devoir pour le fonctionnaire en cœur de carrière. Les Canadiens, en partenariat avec les Maliens, à travers le Commissariat au développement institutionnel (CDI) et sa reforme de l’administration publique, consacraient un volet au Développement des ressources humaines (DRH). Après la restructuration des DAF, la formation en question concernait les agents du personnel. Ces DRH sont par secteur. Par lettre référencée N°041/MTFPRE-CI du 15 février 2010, une liste de 16 candidats présélectionnés était dressée. Huit (8) personnes étaient sélectionnées en 2010, ce sont 12 personnes qui suivront en 2012. Les bourses attribuées sont du Programme canadien, bourse de la francophonie (PCBF). Huit (8) personnes sur 20 candidats pour soutenir une Maîtrise en DRH à travers une formation de deux ans. En 2011, il y aura une deuxième vague de 12 personnes dont 4 personnes pour la Maîtrise et 8 pour le DESS. Tous les départements semblent être concernés : Direction nationale de la Fonction publique, ministères du Développement social, de l’Administration territoriale, de l’Assainissement, de la Défense, de la Culture, de la Santé, de la Promotion féminine, de l’Enseignement supérieur, du gouvernorat de Ségou, de l’ANICT. Ce sont quatre personnes qui termineront leur formation en 2013 (pour la Maîtrise). Ces boursiers touchaient, par trimestre et par personne ,4331 dollars canadiens (pour la session d’automne), 4456 dollars (session d’hiver) et 3 029 dollars (session d’été). Pour la subsistance, chaque étudiant touchait 1100 dollars. Avant de partir, un formulaire fut signé par chacun d’entre eux pour garantir le boulot au retour de la formation. Mais malheureusement pour ces agents, beaucoup de leurs directeurs d’antan étaient partis…Ces anciens boursiers avaient demandé une évaluation afin de revenir sur le coût de ces investissements auprès des Canadiens. Depuis, une lettre circulaire de la Fonction publique avait été prise pour le redéploiement de ces agents.

Le chef de l’Administration, qui est le Premier ministre, est interpellé

Le gouvernement actuel veut aller vite et surtout monter à l’essentiel…Certains agents attendent toujours de connaître leur (nouvelle) affectation à un poste, quoiqu’ils aient reçu leur document de rappel à l’activité. Est-ce que les chefs des départements ministériels sont au courant ? Ne sont-ils pas ampliateurs? La décision arrive-t-elle à qui de droit ? Il y a que certaines personnes ont eu une affectation : le cas de cette dame à l’ANICT promue chef de division des ressources humaines, une autre personne promue à la Direction de la Fonction publique. Ceux qui « attendent » en rongeant leur frein vont-ils devoir faire une (autre) demande de réaffectation ? Ces derniers jours, le gouvernement vient de poser des actes positifs dans le chantier de la bonne gouvernance. De « petits cailloux ont été semés » qui ont leur importance et qui montrent au grand public le sérieux dans ses engagements. C’est ainsi que nos populations vont apprendre que ne rien croire est différent de ne croire à rien…Du reste, peu importe les chiffres, ce sont des personnes humaines qui sont concernées. Sommes-nous en face d’un cas d’obstruction à la bonne marche de l’administration, un refus d’obtempérer ? Seule une mesure de bonne gestion, avec des paroles dignes, peuvent leur rendre la dignité.

S.Koné

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