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Le Combat N° 478 du 10/10/2012

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Nous, les jeunes : Quel Président faut-il au Mali?
Publié le mercredi 10 octobre 2012  |  Le Combat




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Comment garder encore de l’espoir pour le Mali, surtout lorsqu’on constate qu’après plus de 50 ans d’indépendance, notre pays a déjà subi les contrecoups néfastes de trois coups d’Etat avec les mêmes causes et les mêmes effets?
Dans aucun pays dit démocratique, un coup d’Etat n’est ni encouragé, ni admissible car non seulement il retarde le pays, mais il entrave, voire prend en otage sa démocratie et remet tout en cause, surtout les avantages sociaux, économiques et politiques acquis au prix d’immenses efforts consentis par les dirigeants et par les citoyens du pays.

C’est dire que chaque coup d’Etat a représenté une perte énorme, sinon un « enterrement » pour un pays comme le nôtre. Hélas ! ces coups de force ont été perpétrés pour des intérêts le plus souvent égoïstes de leurs auteurs, et le pays ne semble toujours pas avoir bénéficié des « bienfaits » (selon les dits auteurs) de ces coups, bien au contraire. Aussi, les Maliens doivent dorénavant se donner la main et trouver des solutions concrètes et réalistes pour la résolution définitive de la crise qui affecte le pays. Mais hélas, on constate que c’est plutôt le contraire qui se passe.

L’ignorance et l’analphabétisme persistent, signent et continuent de dominer le pays, et cela, au vu et au su de tous, sans qu’un remède adéquat ne soit trouvé à ces maux. Pire, c’est comme si le fait est accepté par tous.
Et on choisit les mêmes personnes aux commandes et on recommence, et ainsi de suite. Jusqu’à quand ?

A chaque alternance sociopolitique, les Maliens ont bruyamment manifesté la joie de respirer un peu et d’espérer mieux ? Mais à chaque fois, le Mali est retombé dans les mêmes travers. A qui donc croire et à qui ne pas croire? Et puis, de quelles personnes parlons-nous? Des auteurs de la déstabilisation.
L’idée que l’on ne vient à la politique que, pour se remplir les poches se concrétise davantage tous les jours aux yeux des Maliens qui sont devenus sensibles et attentifs aux discours politiques. Des discours faits d’éloges et autres dithyrambes adressés aux puissants du régime. Ce pays où l’intérêt personnel prime sur le collectif est devenu une jungle où les puissants survivent tandis que la survie des plus faibles semble être vouée aux calendes grecques. Et le comble, c’est que nous ne sommes plus sûrs de nous trouver au Mali !

Cheick Oumar Keïta

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