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Pour haute trahison, crimes contre l’humanité, crimes de guerre…: Un mandat d’arrêt international contre les leaders du Mnla!
Publié le jeudi 11 octobre 2012  |  Le challenger


Assemblée
© aBamako.com par sa
Assemblée nationale : Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice et la prorogation de leur mandat
Jeudi 28 juin 2012. Bamako Siège de l`Assemblée nationale. Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice. Le Ministre de la Justice, Garde des sceaux, Mr Malick Coulibaly présentant le projet de loi le projet de loi de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées.


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La Justice malienne doit lancer un mandat d’arrêt international contre tous les leaders du Mouvement national pour la Libération de l’Azawad pour haute trahison, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

« Il faut que les leaders du Mnla soient interpellés, jugés et condamnés pour les actes qu’ils ont posés», s’exprimait un participant, non moins responsable d’une commune des zones occupées à la tribune des assises de l’occupation organisées par la Coalition pour le Mali, les 3 et 4 octobre dernier à l’hôtel Sofitel de l’Amitié.

Loin des bords du fleuve Djoliba, les misérables traîtres du Mnla, logés et soignés à la douleur du contribuable burkinabé dans de luxueuses villas, concoctaient une plateforme de revendications remise au Médiateur de la Communauté économique pour l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) SE Blaise Compaoré.

La délégation de cette nébuleuse appelée M.n.l.a conduite par Ibrahim Ag Assaley (celui-là même qui a tronqué son costume de député contre le treillis de rebelle sanguinaire) déclarait avoir renoncé à l’indépendance de l’Azawad au profit d’une autodétermination. Quelle autodétermination? Une étape vers l’indépendance ?

A en croire un autre enfant à qui la République du Mali a tout donné, Moussa Ag Assarid pour ne pas le nommer, l’autodétermination n’est qu’une étape vers l’indépendance. Au – delà de cette débâcle militaire sur le terrain (ils ont été chassés comme de vulgaires bandits criminels par les islamistes à Gao), ces déclarations contradictoires, qui ont jalonné l’existence de ce machin, prouvent à suffisance que le M.n.l.a n’est ni cohérent, ni crédible avec lequel on peut discuter sur l’avenir du nord du Mali.

Ni indépendance, ni fédération, ni autonomie…

C’est le moment pour le Président de la République, Pr Dioncounda Traoré, et son Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, d’afficher une position claire et commune : jamais il n’y aura ni indépendance, ni fédération, ni autonomie. Ceux qui ont élu domicile à Paris, Ouaga ou Nouakchott ne représentent qu’une infime minorité des populations de Kidal, Gao et Tombouctou qui aspirent de rester dans les rangs de la République.

Pour les actes ignobles et crapuleux qu’ils ont posés, les leaders du M.n.l.a qui ont ouvert la porte à toutes ces dérives dans le pays, doivent être déchus de leur nationalité, donc privés de tous les droits, y compris de se faire élire. Avant d’aller taper à la porte de la procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, le ministre de la Justice devrait instruire au Procureur général près de la Cour d’appel de Bamako de lancer un mandat d’arrêt international contre tous les leaders du M.n.l.a.

Il s’agit de demander aux autorités du Burkina Faso, de la Mauritanie, de la France de livrer à la justice malienne tous ces petits apatrides qui se sont rendus coupables de toutes sortes de crimes contre le peuple : haute trahison, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Par Chiaka Doumbia

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