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Compaoré et les terroristes : « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude
Publié le vendredi 12 octobre 2012  |  L'enquêteur


Blaise
© Getty Images par dr
Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso et Afrique de l`Ouest le médiateur de la crise Mali


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Vous avez joué (un jeu dangereux), vous avez perdu et vous réclamez réparation.

Le mauvais perdant est toujours à la recherche d’un bouc émissaire. Il essaie toujours de transformer sa honte en rancœur et rumine en permanence sa vengeance, même s’il n’en a ni les capacités ni le courage. Il cherche donc à surprendre, par le dos, son adversaire qui l’a pourtant régulièrement défait. Un mauvais perdant est un lâche, il n’accepte jamais la défaite qu’il a subie, pour claire qu’elle fût.

Les larmes du mauvais perdant l’empêchent de voir clair et loin, parce que ses yeux larmoyants gênent sa vue. Ainsi il ment et complote, car sa parole ne vaut plus rien; le cri qui semble s’échapper de son cœur en souffrance n’est que l’écho du dernier gémissement avant la fin.

Il ne faut donc rien attendre de la rencontre entre ces deux mauvais perdants que sont M. Compaore et le MNLA. Ils ne sont capables ni de grandeur ni d’humilité ; rien de génial ne peut sortir de leur rencontre qui est plutôt une occasion pour eux de solder leurs comptes.

Tant que le MNLA n’a pas demandé pardon à la nation et à la République maliennes, ses membres restent des traîtres pour avoir comploté contre le Mali et seront traités comme tels.

Le Mali a toujours été et reste une grande famille dans laquelle il peut y avoir des crises de temps à autres, mais celles-ci sont toujours traitées au sein de la famille en respectant les valeurs et les règles qui la régissent.

Toutes celles-ci ont été allègrement bafouées par les membres du MNLA qui n’ont pas hésité à inviter toutes formes de groupes étrangers armés, jihadistes et terroristes pour diviser la grande famille dans un but encore inavoué. En initiant ce complot contre la grande famille LE MALI, les membres du MNLA ont trahi, d’abord leurs frères et sœurs touaregs, toutes les autres populations du Mali ensuite, qui continuent à être brimés, torturés, amputés, tués et humiliés.

S’y ajoutent des facteurs aggravants comme les tueries d’Aghel hoc, le tristement célèbre malgré lui, pour lesquelles l’Etat du Mali a déjà déposé une plainte auprès des tribunaux internationaux, pour une enquête internationale.

N’ayant ni la force, ni les moyens de résister au retournement de leurs «amis» et alliés, terroristes et criminels, contre eux, ils furent traqués et chassés des territoires qu’ils étaient censés détacher de l’autre partie du Mali, sans l’aval des populations autochtones, prétendant les rendre autonomes au profit d’une hypothétique indépendance à laquelle ils étaient les seuls à y croire, avec leur inspirateur et mentor, Compaoré.

Pris dans son propre piège, Compaoré jette l’éponge en renonçant à la partition du Mali

Retourner aujourd’hui chez l’ex-médiateur autoproclamé dans la forme, l’inspirateur encagoulé en réalité, à l’occasion d’une cérémonie pathétique de mise en scène pauvre et enfantine, parce qu’il est démasqué et mis sous pression, au moment où vous, vous êtes ignorés par votre communauté et par la communauté internationale, traqués que vous êtes par vos anciens «amis» et menacés de bombardements par les alliés, n’a rien de symbolique ou d’intéressant ni pour le Mali ni pour les observateurs avertis.

Le «Zigouilleur de Ziaré»

Le «Zigouilleur de Ziaré» cherche à reprendre la main pour sortir par une porte dérobée du bourbier malien qu’il a imaginé, planifié et créé; quant à vous, vous cherchez à sauver vos peaux, parce que les bruits de bottes viennent jusqu’à vos oreilles et la planification du bombardement de vos positions par les alliés vous effraie.

Que Compaoré renonce à son plan diabolique de partition du Mali n’est qu’une banale conséquence de l’humiliation subie à Paris; quant à vous, votre seule voie de salut est de revenir dans la famille, confesser votre égarement et demander pardon à vos frères et sœurs maliens et à la République du Mali, qui continuent à subir les conséquences néfastes de votre dangereuse éconduite. Vous n’avez pas autorité ni à parler au nom de la communauté touareg, ni a celui des autres ethnies du nord, encore moins à revendiquer quoi que ce soit à la République du Mali, votre République que vous avez trahie et qui n’a pas encore reçu votre demande de pardon.

Mon capitaine, depuis quand le Mali a des leaders ? La com ne sauve pas toujours !

Tancé et éconduit par l’Elysée pour sa collision avec les terroristes, le capitaine Compaoré rompt son silence assourdissant d’antan et lance, avec arrogance, irrévérence et mépris, ces mots qui continuent à résonner dans les Oreilles des maliens ‘’ il n’ya pas de leader au Mali….’’. Après avoir longtemps été suspecté d’entretenir des relations incestueuses avec l’ennemi, cette sortie provocatrice de Compaoré lui a fait perdre à jamais toute qualité de médiateur dans la crise au Mali. Toute action par lui entreprise depuis ce jour, y compris ce machin de ‘’cadre de dialogue’’ sorti de son chapeau de vieux magicien, pour des négociations avec le MNLA, fait partie d’une tentative désespérée de la part de Mr Compaoré, de reprendre la main pour redorer son blason profondément et irréversiblement terni.

K.O-debout

On ne permet pas à un adversaire redoutable mis K.O-debout de rebondir ; au contraire il faut lui asséner le coup fatal pour mettre un terme au combat.

Si par extraordinaire, les autorités maliennes n’ont pas encore compris le jeu de M. Compaoré, ou si elles ont déjà pardonné et passé l’éponge, alors qu’elles sachent que le peuple malien les a à l’œil et leur rappelle, de manière citoyenne mais ferme, que sa dignité et son honneur ne sont pas négociables, surtout pas pour le plaisir d’un Capitaine gâteux.

Quant à la CEDEAO, elle a intérêt à changer de médiateur dans la crise malienne si elle veut préserver sa crédibilité aux yeux des maliens devenus très suspicieux à son endroit.

Aliou Badara DIARRA

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