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Intervention militaire au Mali : Blaise Compaoré contre toute intervention de forces non africaines
Publié le lundi 15 octobre 2012  |  Autre presse


Crise
© Reuters par DR
Crise malienne / Médiation : Blaise Compaoré en réunion avec des représentants de l`ancienne junte militaire.
Mercredi 2 mai 2012. Ouagadougou, Burkina Faso


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Le président Blaise Compaoré était invité hier sur la chaîne internationale française, Tv5 Monde. Entre autres sujets abordés, la crise sociopolitique au Mali.

Le cri de détresse du gouvernement malien a de plus en plus d’échos. Après l’adhésion du Conseil de Sécurité des Nations Unies au projet d’intervention militaire dans le nord du Mali, les choses semblent se préciser de plus en plus. Le président Burkinabè, Blaise Compaoré, médiateur dans l’imbroglio malien, s’est prononcé par rapport à l’option de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). C’était au cours d’un entretien à lui accordé par une chaîne internationale hier.

« Nous avons demandé l’appui de la communauté », a-t-il confirmé. Mais cet appui est orienté par la Cedeao. Car, à en croire le président Compaoré, la Cedeao a « juste besoin de moyens logistiques ». Donc, «pas de troupes ‘’hors d’Afrique’’ sur le territoire malien », a-t-il martelé à plusieurs reprises au cours de l’entretien.

Le second aspect abordé par le président burkinabè sur la question , est le processus qui va aboutir au déploiement militaire au Mali, notamment dans le Nord du pays. Aux dires du médiateur, deux étapes paraissent essentielles. La première, décidée par la Cedeao, consiste à engager un dialogue politique avec tous les acteurs principaux impliqués dans le conflit. Et ce dialogue, c’est un comité mixte, composé des membres du groupe de contact de la Cedeao et de quelques militaires qui conduira les négociations.

Leurs interlocuteurs principaux, le Mujao, Ansar-dine, Aqmi, bref, les différentes forces qui contrôlent actuellement le Nord-Mali. Cette étape passée, les hostilités peuvent commencer.

Et pour ce, environ 3.000 hommes, tous issus des pays de la Cedeao, seront mobilisés et déployés au Mali. Selon le président Blaise Compaoré, les objectif finaux de cette mission consistent à réunifier le Mali, lui faire retrouver son intégrité territoriale et désarmer les groupes terroristes.

Source: lanouvelletribune.info



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