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Déploiement d’une force internationale dans le Nord- Mali : 45 jours aux Africains pour présenter un plan détaillé de l’opération
Publié le lundi 15 octobre 2012  |  Le Prétoire


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© aBamako.com par AS
Cérémonie de cloture des travaux de la Commission Technique d`Evaluation de la CEDEAO
Mercredi 18 juillet. Bamako. Ecole de Maintien de la Paix.


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Le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté le vendredi 12 septembre 2012 à l’unanimité une résolution proposée par la France pour le déploiement d’une force internationale dans le Nord- Mali. Désormais, la Cédéao dispose de 45 jours pour préciser son plan en vue d’une intervention militaire destinée à reconquérir le Nord-Mali, contrôlé par des islamistes extrémistes.

Le Conseil de sécurité s’est déclaré prêt, le vendredi dernier, à donner une suite favorable à la demande des autorités maliennes tendant à ce qu’une force militaire internationale apporte son concours aux forces armées maliennes en vue de la reconquête des régions occupées du nord du pays.

En effet, dans sa résolution 2071 adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil précise qu’il donnera suite à cette demande dès qu’il recevra le rapport du Secrétaire général sur l’application de ladite résolution. Celle-ci prie notamment le Secrétaire général de se mettre immédiatement à la disposition des spécialistes de la planification militaire et des questions de sécurité.

Les États-membres et les organisations régionales et internationales, y compris l’Union africaine et l’Union européenne, sont pour leur part invités à fournir aux forces maliennes leur aide et leur savoir-faire, en vue de rétablir l’autorité de l’État sur tout le territoire national.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies exige que la junte militaire s’abstienne d’interférer dans le processus de la transition. De même, il exige de tous les groupes présents dans le nord du Mali de mettre un terme à toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris les attaques ciblées contre la population civile, les violences sexuelles, les recrutements d’enfants soldats et les déplacements forcés.

Enfin, le Conseil réaffirme sa grave préoccupation face à la présence de plus en plus solidement établie d’éléments terroristes, notamment d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dans le nord du Mali et invite les groupes rebelles maliens à couper tout lien avec les organisations terroristes.

Présent à la rencontre, Oumar Daou, le représentant du Mali aux Nations Unies, a affirmé après l’adoption de la résolution que l’intégrité territoriale, la souveraineté du Mali ainsi que la laïcité de l’État sont non négociables.

Le délégué malien a souligné l’urgence du déploiement d’une force militaire internationale, au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, afin d’appuyer les forces de défense et de sécurité en vue de restaurer l’intégrité territoriale du Mali, de lutter contre le terrorisme et de restaurer les droits de l’homme dans les régions septentrionales occupées.

Après cette démarche du Conseil de Sécurité, la réunion ministérielle du Groupe de soutien et de suivi de la situation au Mali, qui doit se tenir à Bamako le 19 octobre prochain, contribuera au renforcement des initiatives en vue de l’adoption, dans les meilleurs délais, d’une résolution autorisant le déploiement d’une force internationale dans le Nord.
En tout cas, plus la communauté internationale se hâte lentement, plus les réseaux terroristes et criminels renforceront leurs positions dans le sahel.

Nouhoum DICKO

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