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Libération du nord du Mali : trois constats
Publié le lundi 15 octobre 2012  |  Le Prétoire




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1- Aucun scénario malien n’est mis en œuvre pour sortir de la crise. Nous regardons vers les autres pour une solution, comme si sans assistance, nous ne pouvions rien.

Pourtant, les rebelles eux ne demandent l’aide de personne, et n’ont ni avion, ni parachute. Le problème n’est pas l’armée, mais ceux qui donnent les ordres.
Si ce sont les armes bloqués à Conakry qui font défaut, elles n’étaient pas là avant le coup d’Etat, et pourtant, nous défendions notre territoire et les rebelles étaient pitoyables.

2- Nous nous enlisons dans l’habitude. Tant que les salaires coulent et que les nominations se font, tout le monde bavarde, mais aucune action réelle n’est entreprise.
Pourtant, la gouvernance malienne est de moins en moins légitime, car depuis la fin légale du mandat des députés, ils n’y a plus que les maires qui ont un mandat légitime du peuple jusqu’à 2012. La base légale est donc faible. Et nous n’avons toujours pas de feuille de route claire de la transition.

3 – Le monde continue à tourner, et si nous Maliens n’avons pas un sursaut d’orgueil, nous continuerons à accuser les autres, pourtant, nous ne faisons rien.
Pourtant, le Mnla et Ançardine c’est la même chose et nous avons les moyens de les vaincre.

C’est le même Iyad qui a signé sous GMT, les accords de Tamanrasset, pour le compte des mouvements de l’Azawad et les islamistes (1991) le même qui a signé le Pacte national sous la Transition (1992), le Même qui est à la Flamme de la Paix (1996), le même pour les Accords d’Alger (2006).

Et nous Maliens sommes là à appeler au secours à cause d’un seul homme. On a accusé Kadhafi de le soutenir, Kadhafi est mort, Sarkozy, Sarkozy n’est plus Président, ATT, lui non plus ! Maintenant, c’est tantôt la Cedeao, tantôt, Blaise, Tantôt l’Onu, tantôt l’Algérie….
Il aurait été préférable, comme le disent les Américains, qu’un gouvernement légitime décide du sort du Mali et du devenir de nos enfants. A défaut, il faut faire la guerre, car notre armée a le devoir de laver l’affront qu’elle a subi aux yeux du monde. Les négociations ne doivent aujourd’hui qu’être la dernière alternative, car le Mnla et Ançardine ont suffisamment montré leur mauvaise foi.

De plus, je ne vois pas comment les soldats qui ont eu à faire un coup d’Etat en prétextant le manque de volonté du Gouvernement à faire la guerre, iraient maintenant qu’ils sont au pouvoir, négocier avec ceux qui ont égorgé leurs frères à Aguelhok. Cela n’a aucun sens !
Quand, allons-nous accuser notre propre inaction ? A moins que certains n’aient décidé que la perte du Nord valait la peine, pourvu qu’ils se maintiennent au pouvoir !
Nous soutenons le Gouvernement d’union, mais il est temps qu’il nous montre des gages de son engagement pour la patrie. Les résolutions de l’Onu n’empêchent pas une action malienne propre à nous redonner notre fierté.

Madani Tall

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