Quand les partis politiques démystifient le Haut Conseil #aBamako

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Quand les partis politiques démystifient le Haut Conseil

Publié le mardi 16 octobre 2012 | La Nouvelle Patrie

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Marche de soutien au ministre de la Justice Malick Coulibaly dans la lutte contre la corruption et l`impunite
15/10/2012. Bamako. De la Bourse du Travail à la Cite Administrative. Marche initiee par la Coalition d`Association des victimes de la Justice

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Activités des partis politiques 2012

Si de par sa grande mobilisation au stade du 26 mars à la veille du ramadan de 2010, mobilisation se rapportant à la volonté d’adoption du projet du code de la famille par l’AN, le HCI a donné l’image de la plus grande manifestation politique du pays, capable de tout bouleversement socio- politique, que dire donc du FDR qui, en collaboration avec la COREN, un jour ouvrable a mémorablement envahi les rues de la capitale.

Jamais, de mémoire de maliens depuis les folles journées de janvier et mars 91, aucune force politique ou syndicale n’avait réussi un aussi grand coup, en envoyant dans les rues de la capitale, des milliers et des milliers de maliens, toute catégories socio –professionnelles confondues, des hommes, femmes et jeunes de tout âge. Une seule volonté, un seul engagement, faire entendre leur voix, celle de la reprise en main des affaires du pays par la communauté internationale en appui à ce qui reste de l’armée malienne en déconfiture totale depuis les regrettables évènements du 22 mars 2012.

Fait inédit et réellement sans commentaire, les partis politiques ont engagé ce défi, le jour même où on parlait à Manhattan de la situation chaotique de notre Mali. Cette marche historique du 11 octobre, puisque c’est d’elle qu’il s’agit aujourd’hui encore, est et reste la manifeste illustration du raz le bol de la vraie et grande majorité silencieuse, celle qui continuait de garder le profil bas, histoire de ne jamais fragiliser la fragile cohésion malmenée depuis que notre pays a perdu les 2/3 de son territoire. Mais, cet élégant et responsable profil a été divertit, interprété à satiété par des politiques et patriotes de la 25e heure. Que n’avions nous pas entendu depuis le 22 mars ? Que nos partis ne mobilisaient même plus dans leur propre famille, qu’ils n’avaient plus droit de cité dans la gestion de la chose publique.

Dieu est amour et vérité. Les maliens, et partant le monde entier ont aujourd’hui compris que rien de crédible, de sérieux et de convainquant ne peut se faire dans ce Mali qui a conquis tous ses droits, toutes ses libertés dans la fournaise de la révolution historique du 26 mars 91. Des milliers et des milliers de maliens, un jour ouvrable, sans tambour ni trompette, de bouche à oreille de politiques trempés dans de l’acier. Combien de stade de 26 mars de Yirimadio rempli en cette matinée historique du 11 octobre. Deux(2), trois(3) ou cinq(5). Malheureusement, personne ne connaîtra le nombre exact et les analystes modèles et modérés ont préféré le terme ‘’des milliers et des milliers’’.

Mais que personne ne se trompe désormais, le jour où les partis politiques auront envie de retrouver leurs militants, tous leurs militants, pour parler d’une seule voix pour le Mali, alors bonjour les dégâts.

Aujourd’hui, c’est aujourd’hui, la communauté internationale sait, que le Mali a besoin d’elle, d’elle seulement pour se libérer et qu’aucun nationalisme ombrageux ne nous sortira des difficultés qui sont les nôtres aujourd’hui.

Une marche pour dire à chacun et à tous, ici et ailleurs, que seul, nous ne réussirons absolument rien. C’est ce qui s’est vérifié tout au long de ses 6 ou 8 derniers mois, mois au cours desquels, certains d’entre nous, par le venin de la parole, pardon de la vocifération croyaient endormir nos pauvres mais dignes populations, en voulant faire croire, que nous étions capables de libérer notre pays, en bandant des muscles destructeurs face à des amis qui, ne cherchaient qu’à nous aider pour notre bien à nous tous. Et voilà, qu’après l’occupation du tarmac, du battage des pavées et de l’agression physique sur la personne du président de la république, nous revenons à ce que nous aurions du faire depuis. Mais est – il jamais trop tard.

Sory de Moti

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