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Zones occupées du Mali : A quand la fin du calvaire ?
Publié le mardi 16 octobre 2012  |  Le 26 Mars


Crise
© Reuters
Crise au Nord du Mali
Des milicien de Ansar Dîne


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Après plusieurs mois de tergiversations, les autorités maliennes ont demandé expressément l’aide de la communauté internationale pour mettre hors d’état de nuire les différents groupes terroristes opérant dans le nord du pays. La communauté internationale du coté duquel se trouve actuellement la balle entend faire son jeu pour donner ou non son aval en vue d’une intervention militaire. Mais, le sort qui est réservé par les occupants aux populations de ces régions ne permet pas d’observer une autre période de « récréation ».

L’heure doit être à une action rapide et immédiate pour éviter d’autres drames humains.

La CEDEAO qui attend le feu vert des Nations Unies et une aide logistique de sa part préconise d’envoyer au Mali 3.300 hommes. Ce qui n’est pas une mince affaire, quand on sait que certains pays de son espace restent confrontés de nos jours à des problèmes sécuritaires.

En outre, le temps presse et il n’y a pas aussi de temps à perdre et comme le disait le Président français M. François Hollande, « il ne doit pas être question de négocier avec les terroristes et le moindre temps qu’on perd joue en faveur des occupants et du coup aux dépens des populations civiles victimes chaque jour des crimes les plus horribles à savoir amputations, lapidations, exécutions publiques etc. »

Aussi, selon l’évaluation d’un haut responsable français, ces groupes terroristes seraient quelques 6.000 combattants islamistes lourdement armés. Parallèlement, l’insécurité dans la zone sahélienne monte d’un cran. Les exactions et les trafics de tout genre deviennent monnaie courante. C’est pourquoi, le samedi 6 octobre dernier, les femmes de la ville des 333 Saints ont manifesté contre la vie qui leur est imposée par les occupants et qui devient de plus en plus intenable.

Ces derniers jours, on apprend par certaines sources le recrutement massif de combattants et cela, au sein même des populations civiles par les groupes terroristes et la réformation de leur chaine de commandement. Ainsi, des changements notoires ont été opérés pour la riposte à un éventuel affrontement avec les troupes de la CEDEAO.

Quant à la communauté internationale, elle reste incertaine sur l’option envisageable pour aider le Mali à recouvrir son intégrité territoriale.

Ainsi, si c’est l’option de la médiation qui est adoptée, les parties adverses doivent avoir des interlocuteurs crédibles en face, contrairement à ce qui se déroule maintenant sur le plan national qu’international. De nos jours, des « émissaires » de tout ordre sont légion chez les occupants du nord sans l’aval des autorités maliennes ou même du médiateur de la CEDEAO. Le mieux pour cette option que le Mali et la communauté internationale déclarent mener avec les fils du pays notamment les combattants du groupe NMLA égarés dans les luttes indépendantistes doit être, (si elle est retenue) la plus crédible coordonnée.

S’il faut traiter les envahisseurs de la même manière et retenir l’option militaire, il faut que la communauté internationale mette le paquet le plus rapidement possible pour la reforme et l’appui en logistique des forces armées et de sécurité du Mali qui seront au devant des combats car les troupes de la CEDEAO et des autres pays ne leurs viendront qu’en appui.

L’Onu doit dans les très prochains jours donner son accord pour cette intervention, accord qui sera à coup sûr salutaire pour les populations des régions occupées pour qui, la situation devient de plus en plus insupportable. La communauté internationale a le devoir d’assister le peuple du nord du Mali face à son drame et, relever le défi en prenant le dossier du nord malien comme elle l’a fait en Libye qui vivaient un drame similaire bien que là, il n y avait pas eu de bras ou de pieds coupés.

Il revient à la communauté internationale de savoir sur quel pied danser et si elle opte pour la manière forte, elle doit rapidement commencer de l’exécuter car le drame que vivent les populations restées sur place dans les zones occupées et celles déplacées sur place ne permet pas d’attendre encore.

Dieudonné Tembely

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