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Otages tués au Mali: Hollande assure que "rien ne viendra entraver" l`enquête
Publié le mardi 16 octobre 2012  |  AFP


Sommet
© AFP par DR
Sommet international de l`onu sur le Sahel
Mercredi 26 septembre 2012. New York (Nations unies).Photo : Le président française, François Hollande


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PARIS - François Hollande a assuré mardi les familles des deux jeunes Français enlevés à Niamey (Niger) en janvier 2011 et tués quelques heures plus tard au Mali "que rien ne viendra entraver l`action de la Justice", selon l`Elysée.

Les familles de Vincent Delory et Antoine de Léocour qui étaient arrivées
discrètement vers 15H00 au palais de l`Elysée l`ont quitté tout aussi
discrètement, sans s`exprimer devant la presse.

Le chef de l`Etat "les a assurées que rien ne viendra entraver l`action de
la Justice qui agira en toute indépendance et disposera de tous les moyens et
de tous les appuis nécessaires, au plan national et international, dans sa
recherche de la vérité", a rapporté la présidence dans un communiqué.

François Hollande "veillera à ce que l`ensemble des services de l`Etat
concernés apportent leur concours à la Justice et, à ce titre, que tous les
documents utiles à l`accomplissement de sa mission lui soient transmis", a
précisé l`Elysée.

Il a également rappelé aux familles "la pleine solidarité de la Nation face
aux assassinats qui les ont tragiquement endeuillées" lors de cet entretien
auquel assistait le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Ce dernier, selon le souhait de François Hollande, doit "étudier les
dispositions permettant de faire droit à (la) demande légitime" des familles
qui voudraient que les deux jeunes gens "soient reconnus comme des victimes du
terrorisme", a aussi souligné la présidence de la République.

Fin septembre, la famille de Vincent Delory a demandé de nouveaux
éclaircissements sur l`assaut donné par les forces spéciales françaises à la
frontière du Niger et du Mali. Elle réclame en particulier la totalité du film
de cet assaut réalisé par l`armée et la communication d`un autre film qui
aurait été tourné par l`armée nigérienne.

La famille demande aussi la levée du secret défense pour obtenir
communication du passage de la vidéo montrant la destruction du véhicule
transportant les deux otages français.

Selon Annabelle Delory, la soeur de Vincent, le président "s`est prononcé
pour une levée totale du secret défense sur notre dossier (...) Il s`est
également montré favorable à ce que la justice puisse enquêter sur les causes
de la mort de Vincent, ce qui veut dire une extension au chef d`homicide
involontaire de l`information judiciaire en cours".

"Le président s`est montré favorable mais ça n`est pas lui aujourd`hui qui
met en oeuvre cette partie-là puisque cela relève de la justice", a-t-elle
toutefois souligné, précisant que leur avocat Me Berton avait déjà réenclenché
une demande sur la levée du secret-défense.

Ce passage n`a jusque-là pas été transmis, l`armée justifiant son refus par
la volonté de ne pas révéler certains détails opérationnels.

"On nous a proposé de retourner au ministère de la Défense pour visionner à
nouveau le film sur lequel on a des doutes, on a des questions. On devrait
mettre ça en oeuvre dans les semaines à venir. Et on nous a également proposé
de poser un certain nombre de questions sur les circonstances de
l`intervention qui ne nous paraissent pas claires", a indiqué Annabelle Delory.

Les deux jeunes hommes avaient été enlevés le 7 janvier 2011 à Niamey par
des hommes d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et tués lors de l`assaut des
forces spéciales le 8 janvier.

Lundi, le chef de l`Etat avait reçu les familles de Philippe Verdon et
Serge Lazarevic, deux Français travaillant pour une société malienne, qui ont
été capturés au Mali dans la nuit du 24 novembre 2011.

Tous deux sont retenus en otages au Sahel par Aqmi, tout comme les quatre
collaborateurs du groupe nucléaire public Areva et de son sous-traitant Satom,
enlevés au Niger le 16 septembre 2010.
swi-ha-mla/ngu/sd



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