Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Société

Otages tués au Mali: Hollande assure que « rien ne viendra entraver » l’enquête
Publié le mercredi 17 octobre 2012  |  Autre presse


François
© Autre presse par DR
François Hollande, Président de la République française


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

François Hollande a assuré mardi les familles des deux jeunes Français enlevés à Niamey (Niger) en janvier 2011 et tués quelques heures plus tard au Mali « que rien ne viendra entraver l’action de la Justice », selon l’Elysée.

Les familles de Vincent Delory et Antoine de Léocour qui étaient arrivées discrètement vers 15H00 au palais de l’Elysée l’ont quitté tout aussi discrètement, sans s’exprimer devant la presse.

Le chef de l’Etat « les a assurées que rien ne viendra entraver l’action de la Justice qui agira en toute indépendance et disposera de tous les moyens et de tous les appuis nécessaires, au plan national et international, dans sa recherche de la vérité », a rapporté la présidence dans un communiqué.

François Hollande « veillera à ce que l’ensemble des services de l’Etat concernés apportent leur concours à la Justice et, à ce titre, que tous les documents utiles à l’accomplissement de sa mission lui soient transmis », a précisé l’Elysée.

Il a également rappelé aux familles « la pleine solidarité de la Nation face aux assassinats qui les ont tragiquement endeuillées » lors de cet entretien auquel assistait le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Ce dernier, selon le souhait de François Hollande, doit « étudier les dispositions permettant de faire droit à (la) demande légitime » des familles qui voudraient que les deux jeunes gens « soient reconnus comme des victimes du terrorisme », a aussi souligné la présidence de la République.

Fin septembre, la famille de Vincent Delory a demandé de nouveaux éclaircissements sur l’assaut donné par les forces spéciales françaises à la frontière du Niger et du Mali. Elle réclame en particulier la totalité du film de cet assaut réalisé par l’armée et la communication d’un autre film qui aurait été tourné par l’armée nigérienne.

La famille demande aussi la levée du secret défense pour obtenir communication du passage de la vidéo montrant la destruction du véhicule transportant les deux otages français.

Selon Annabelle Delory, la soeur de Vincent, le président « s’est prononcé pour une levée totale du secret défense sur notre dossier (…) Il s’est également montré favorable à ce que la justice puisse enquêter sur les causes de la mort de Vincent, ce qui veut dire une extension au chef d’homicide involontaire de l’information judiciaire en cours ».

« Le président s’est montré favorable mais ça n’est pas lui aujourd’hui qui met en oeuvre cette partie-là puisque cela relève de la justice », a-t-elle toutefois souligné, précisant que leur avocat Me Berton avait déjà réenclenché une demande sur la levée du secret-défense.

Ce passage n’a jusque-là pas été transmis, l’armée justifiant son refus par la volonté de ne pas révéler certains détails opérationnels.

« On nous a proposé de retourner au ministère de la Défense pour visionner à nouveau le film sur lequel on a des doutes, on a des questions. On devrait mettre ça en oeuvre dans les semaines à venir. Et on nous a également proposé de poser un certain nombre de questions sur les circonstances de l’intervention qui ne nous paraissent pas claires », a indiqué Annabelle Delory.

Les deux jeunes hommes avaient été enlevés le 7 janvier 2011 à Niamey par des hommes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et tués lors de l’assaut des forces spéciales le 8 janvier.

Lundi, le chef de l’Etat avait reçu les familles de Philippe Verdon et Serge Lazarevic, deux Français travaillant pour une société malienne, qui ont été capturés au Mali dans la nuit du 24 novembre 2011.

Tous deux sont retenus en otages au Sahel par Aqmi, tout comme les quatre collaborateurs du groupe nucléaire public Areva et de son sous-traitant Satom, enlevés au Niger le 16 septembre 2010.

 Commentaires