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Le Combat N° 483 du 17/10/2012

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Patrouille nocturne à Bamako : La pagaille dans les rangs des policiers
Publié le jeudi 18 octobre 2012  |  Le Combat


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oilà maintenant un bon moment que les forces de défense et de sécurité multiplient les patrouilles dans le district de Bamako. En tout cas sans vouloir jeter le bébé avec l’eau de bain, disons simplement et purement que ces patrouilles nocturnes ne servent à rien sauf qu’à permettre aux patrouilleurs de se faire quelques pécunes pour leur survie. Alors pourquoi servent réellement ces patrouilles si c’est pour déranger les populations ?

Voici la partie de la patrouille qui semblerait déranger la population bamakoise qui se voit dans l’incapacité de réagir face aux actes d’escroquerie de certains éléments des forces de sécurité et de défense. En effet, le désordre s’est donc installé dans les rangs de ceux qui ont prêté le serment de veiller à la sécurité des personnes et de leur bien.

Et tout ceci parce que rien ne va dans le pays. Une raison de plus pour certains crapuleux policiers de traquer les paisibles populations dans le seul but de leur soutirer quelque chose.

Sur ce point un film d’escroquerie à laquelle nous avons assisté au nous en dit long et en est une des illustrations parfaites de ce comportement qui discrédite l’ensemble des éléments des forces de sécurité et de défense du pays, notamment celles de la capitale. Débauche, violation des droits humains et agressivité sont en deçà de toutes expressions pour qualifier et apprécier l’attitude de nos forces de sécurité pendant les heures de patrouille.

Venons aux faits.

Ils étaient au nombre des six éléments lorsqu’ils arrêtaient un véhicule en partance pour le Sénégal. Alors, un d’entre eux descend et demande les pièces de la voiture et celles du chauffeur avec une fouille du véhicule.

Le chauffeur avait toutes ces pièces à jour et comme cela ne suffisait pas, le chef d’équipe commissionne son adjoint en ces termes : même si les papiers sont à jour qu’il pense un moins à nous qui veillons à la sécurité dans le trafic routier. Stupéfait de vivre les scènes de mendicité ambulante à laquelle se livrent des policiers et autres, le chauffeur dira qu’il n’a rien pour leur encouragement. Alors, les policiers se mettent dans tous les états et bloquent le véhicule sur l’avenue de l’OUA sous prétexte qu’il a commis une infraction. Selon vous laquelle ?

Vous dites bizarre ? Et pourtant c’est la scène à laquelle que nous avons assisté. Ainsi, après plusieurs de discordes, le chauffeur sort un sale billet de cinq mille et remet à l’émissaire du groupe qui l’empocha le plus vite que possible. En gros c’est ce qui se passe pendant les patrouilles dans la capitale malienne qui depuis le coup de force militaire est devenue le lieu saint des malversations et d’escroqueries orchestrées par ceux qui sont censés mettre de l’ordre et apprendre les bonnes marinières de citoyenneté à la population.

Le pire arrive dans peu de temps. La grande fête de Tabaski approche à pas enjambé.

Comment faire pour acheter le mouton du festin et être au cœur de toutes les compétences familiales ? Nous y reviendrons

Serge Lath

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