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Des milliers de manifestants à Bamako disent « non » à la force internationale
Publié le jeudi 18 octobre 2012  |  APA




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Quelque 2.000 personnes ont manifesté jeudi dans les rues de Bamako, la capitale malienne, pour dire « non » au déploiement d’une force internationale en vue de la reconquête des régions nord du pays contrôlées par des groupes islamistes alliés à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

La manifestation, initiée par la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM), a été rejointe par de nombreux adeptes (hommes et femmes) de la confrérie musulmane hamalliste de Nioro du Sahel.

Munis de chapelets pour certains, les hommes ont défilé en tête, séparés d’un groupe d’au moins une centaine de femmes arborant ostensiblement des mouchoirs de tête et des tenues longues les recouvrant de la tête au pied.

Durant le trajet, de la place de la liberté au monument de l’indépendance, les manifestants ont scandé des slogans hostiles aux autorités de transition et à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Ils ont accusé les autorités d’être à la « solde de la CEDEAO », et la CEDEAO de vouloir supplanter les groupes islamistes par le groupe laîc et sécessionniste du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

Des manifestants ont claironné qu’ils se sentaient plus proches et plus disposés à discuter avec ces islamistes, qui ne prônent que l’application de la charia, plutôt qu’avec des « apatrides » tournés vers la partition du pays.

« Non aux soldats destructeurs de la CEDEAO », « La CEDEAO à Bamako, notre souveraineté confisquée et notre dignité bafouée » ou « Jamais de troupes de la CEDEAO au Mali ! », a-t-on pu lire sur des banderoles et pancartes.

La marche intervient après une manifestation en faveur de la force internationale, qui a réuni le 11 octobre à Bamako, plus de 5.000 personnes, selon les organisateurs, 2.000 à 3.000, selon la police.

Elle survient à la veille de la tenue, vendredi à Bamako, d’une réunion sur la crise malienne organisée par l’Union Africaine (UA), avec la participation de représentants d’une trentaine de pays et organisations internationales.

AT/od/APA

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