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Dlamini Zuma à Bamako pour la réunion de l`UA sur la crise malienne
Publié le jeudi 18 octobre 2012  |  APA


Arrivée
© aBamako.com par as
Arrivée de N`Kosazana Dlamini Zuma, la présidente de la Commission de l`Union africaine a Bamako.
17/10/2012. Bamako. Aeroport de Bamako Senou. La présidente de la Commission de l`Union africaine N`Kosazana Dlamini Zuma est accueillie par le ministre des Affaires Etrangeres Tieman Coulibaly,


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La présidente de la Commission de l’Union Africaine, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, se trouve depuis mercredi soir à Bamako où elle doit prendre part, vendredi, à une réunion de haut niveau de l’UA consacrée à la crise au Mali.

C’est le tout premier voyage de Mme Zuma hors de l`Ethiopie, siège de l`UA, depuis son installation lundi à la tête de l’institution continentale.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), les Nations Unies, notamment le nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général de l’organisation pour le Sahel, Romano Prodi, l’Union européenne et les autres acteurs prendront part à cette rencontre qui devra finaliser une stratégie claire d’intervention dans le nord du Mali toujours occupé par des groupes islamiques armés.

Selon la Commission de l’UA, la réunion de Bamako sera mise à profit pour discuter des défis politiques qui assaillent le Mali, notamment le calendrier de restauration de la démocratie et les mesures pour faire face à la menace que constituent les tentatives sécessionnistes dans le nord du pays.

Avant de quitter Addis-Ababa, Mme Dlamini Zuma a redit la nécessité pour l’Union Africaine (UA), de prendre une part très active à cette réunion.

"Si elle n’est pas correctement prise en charge, la crise malienne… peut s’étendre à toute la région et même à l’ensemble du continent. C’est donc un problème très sérieux que nous devons résoudre..," a déclaré la première femme à diriger cette organisation panafricaine.

"Nous allons travailler étroitement avec le Conseil de sécurité de l’ONU et bien sûr avec la CEDEAO qui gère le dossier depuis le début", indiqué Dlamini Nkosazana Zuma.

L’ancien ministre sud-africain de l’Intérieur a déclaré qu’au terme des discussions qu’elle et le Commissaire de l’UA pour la Paix et la sécurité ont eu avec les Maliens, en marge de la 67ème Assemblée générale de l’ONU, il a été convenu que "la crise est telle que l’Union Africaine se doit de jouer un rôle actif".

Dlamini Zuma a réaffirmé que la situation au Mali était un sujet très complexe car elle comportait "un certain nombre d’éléments dont le coup d’Etat qui a eu lieu en mars dernier dans le pays."

Selon Mme Zuma, cela signifie que de gros efforts ont été déployés pour ramener le pays à la démocratie. Elle a par ailleurs indiqué que l’intégrité territoriale du Mali devait être débattue pour s’assurer qu’elle n’st plus menacée.

"En outre, il y a des prises d’otages et des informations faisant état d’un trafic de drogues", a-t-elle ajouté.

La présidente de la Commission de l`UA avait indiqué dans son discours d’investiture du 15 octobre que "la résolution de la crise au Mali, ainsi que les autres situations de conflit en Afrique était une grande priorité".


Le Conseil de sécurité a adopté vendredi dernier une résolution donnant un délai de 45 jours à la CEDEAO pour peaufiner ses plans pour une intervention militaire au nord du Mali, rappelle-t-on.



DT/ad/fss/od/APA

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