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Réunion du groupe de soutien et de suivi a Bamako : L’Union sacrée autour du Mali
Publié le lundi 22 octobre 2012  |  L'Agora




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Le Mali est sur la voie de reconquérir sa souveraineté. Tout en effet, porte à le croire. La Communauté internationale qui, était restée dubitative des semaines durant, vient de faire preuve de détermination face à une crise sécuritaire malienne, marquée par la partition du pays, des scènes de violences, de privation des libertés et des Droits de l’homme. C’est pourquoi, ce vendredi 19 octobre au CICB (Centre International de Conférences de Bamako), les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest ont répondu présentes à Bamako. Cette union sacrée du groupe de soutien et de suivi sur la crise malienne, sur les bordures du Djoliba, prouve à plus d’un titre que notre pays se trouve aujourd’hui, au cœur des préoccupations internationales.

Vendredi 19 octobre dernier au Centre International de Conférences de Bamako, la Communauté Internationale a saisi le meilleur jour de la semaine pour un pays de tradition musulmane pour se prononcer sur la crise qui frappe de plein fouets le Mali depuis la deuxième quinzaine du mois de Janvier 2012.Certes, pour que Dieu en ce jour de prière puisse bénir encore une fois ce pays dont une bonne superficie se trouve entre les mains d’une bande d’islamistes qui agissent au grand mépris des vertus et des dispositions républicaines.

Cette réunion du groupe de soutien et de suivi sur la crise malienne à Bamako était d’un intérêt assez particulier du fait de la mobilisation en grande pompe qui aura bien inspiré au ministre malien en charge de la diplomatie Tiéman Coulibaly cette figure de style lorsqu’il affirmait dans le feu de l’action « Le monde entier est à Bamako ».

C’est dire que le Mali se situe sans aucun doute au cœur des préoccupations à l’échelle internationale. En effet, cette réunion au MALI aura permis, selon une enquête rapide que notre rédaction a menée, plusieurs de nos compatriotes croient enfin à la détermination de la Communauté Internationale d’aider le Mali dans la voie royale d’une reconquête des territoires occupés. Ainsi, à la loupe de ce patriote qui rodait autour du Cicb « Je pensais que les grands de ce monde se réjouissaient de voir le Mali dans cette situation, mais aujourd’hui avec cette réunion, je rectifie le tir », nous a-t-il déclaré.

La panoplie d’interventions ayant marqué la réunion du groupe de soutien et de suivi sur la crise malienne étaient d’une détermination sans faille pour barrer la route aux islamistes et à leurs complices, Celle de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma qui vient justement pour faire son baptême de feu dans cette crise malienne, celle de Romano Prodi l’Italien des Nations unies pour le Sahel. Celle de Jan ELIASSON non moins Secrétaire général Adjoint de l’ONU « Les Maliens comptent sur nous pour mener une action déterminée et efficace, nous devons être à la hauteur de leurs espoirs et de leurs attentes »,a-t-il déclaré Et surtout celle du Président de la République par intérim, le Pr Dioncounnda TRAORE qui se trouvait en bonne place lors de la cérémonie d’ouverture .Sa réaction était l’une des plus attendues pour les Maliens, car s’agissant d’une occasion en or pour se faire entendre dans les quatre coins du monde. Pour lui, «Nous sommes engagés dans une véritable course contre la montre.»

Le plus fort message de la communauté internationale à l’issue de cette réunion du vendredi est plus que jamais lié à une évolution dans la gestion de la crise malienne. Au regard de nombreux observateurs de la crise sociopolitique au MALI, il y a urgence d’agir. Agir, c’est avancer dans les pourparlers que de rester dans un statu quo qui s’éternise jour après jour. Si la voie du dialogue n’est pas totalement écartée, l’option militaire quant à elle se précise. Agir, c’est aussi, de dire aux pays de la Cedeao que le MALI est un pays souverain qui souhaitent de ses partenaires une aide pour l’aider à restituer sa souveraineté nationale.

Déjà, il appartient aux deux premiers responsables qui ont la lourde mais l’exaltante mission de conduire les destinées de notre peuple de vivre politiquement en bonne intelligence pour que le Mali triomphe de ses valeurs, recouvre son intégrité et sa souveraineté.

Moussa WELE DIALLO

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