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Auroscoop : Visite de Goodluck Jonathan à Bamako : GMT provoque la colère des Maliens
Publié le mardi 23 octobre 2012  |  Aurore


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© aBamako.com par as
Audience et départ du président de la République Fédérale du Nigeria Goodluck Jonathan.
20/10/12. Bamako.


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Que son gendre soit Premier Ministre du Gouvernement de transition ne l’autorise encore pas à des sorties publiques immodestes. Il s’agit du Général Moussa Traoré dont l’apparition sur les antennes nationale, lors de la visite du président Nigérian, n’a pas été bien accueilli par les Maliens. En effet, le deuxième Médiateur de la Cédéao dans la crise malienne, le président Goodluck Jonathan, a pris soin, selon nos sources, d’échanger avec les anciens chefs d’Etat du Mali. Mais le passage de GMT, on ne sait pourquoi, a suscité un intérêt tout particulier chez les cameramen de l’ORTM, la même chaîne qui, il y a deux années à peine, était contrainte de à la rétention d’une interview de l’ancien dictateur dans la foulée des festivités du 22 Mars. Apparemment l’euphorie du coup de force du 22 Mars n’a pas suffi pour faire avaler l’image de l’ancien dictateur aux Maliens. Dans leur écrasante majorité ils ne paraissent pas disposés à tolérer ses apparitions publiques et préfèrent qu’il continue de s’effacer comme d’autres qui ont moins de raison pour ce faire.

Milices populaires

Quand le Ganda-Koy recrute à l’étranger

Les ardeurs du Mouvement Ganda-Koy ne faiblissent pas, en dépit de l’élan international en faveur d’une reconquête des régions Nord du Mali. Pendant que les yeux sont rivés sur l’intervention d’une force internationale d’appui à l’armée malienne, cette milice songhaï refuse de se laisser distraire et ne bouge d’un iota par rapport à sa détermination à libérer les zones occupées par des moyens propres. Le Mouvement a même recours aux services de mercenaires étrangers pour les besoins de sa cause, à en croire certaines sources militaires. Lesdites sources reposent, en effet, sur les aveux de citoyens burkinabè suspects qui, arrêtés et conduits à la Gendarmerie, ont expliqué leur présence au Mali par un contrat de mercenariat avec le Mouvement Ganda-Koy. Du fil à retordre pour ceux qui croient encore aux vertus du dialogue et aux chances d’une cohabitation interethnique dans la partie septentrionale du Mali.

La Rédaction

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