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Le Républicain N° 4489 du 15/10/2012

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Droit des femmes et des filles en zone de conflit : les forces armées et de sécurité se préparent
Publié le mardi 23 octobre 2012  |  Le Républicain




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En vue de prévenir et de protéger les droits des femmes et des filles en situation de conflits, ont lieu des actions de renforcement des capacités des forces armées et de sécurité.

L’Etat major général des armées, en partenariat avec les agences des Nations Unies (Onu femme, Unicef, Unfpa, Hcr, Onusida) et avec l’appui du Royaume des pays Bas, a organisé un atelier de formation des formateurs, le 22 Octobre 2012, à l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye.

L’objectif est de former des formateurs, en l’occurrence des cadres, en droits et protection des femmes et enfants pendant les conflits armés, au profit des forces armées maliennes et de sécurité.

Le Mali, en effet, est confronté à la plus grave crise de son histoire, caractérisée par l’occupation de la majeure partie de son territoire avec pour conséquence des violations graves et massives des droits humains fondamentaux, en particulier ceux des femmes et des filles. Et les autorités nationales, la communauté sous régionale, régionale et internationale s’organisent pour la reconquête des régions sous occupation.

Par ailleurs, les conséquences d’un conflit armé sur les relations de genre sont plus que jamais à prendre en compte. Comme en République démocratique du Congo ou au Rwanda, où différents rapports de guerre font état de viols systématiques des femmes, souvent par des hommes en arme, avec ses incidences sur le taux de contamination du Vih/Sida.

Dans sons discours d’ouverture, Adama Dembélé, Chef d’Etat major adjoint des armées, a mis l’accent sur les mutilations au quotidien, les saccages et destructions d’édifices publics, la méconnaissance des droits et libertés fondamentaux : « Tout cela est l’œuvre de quelques aventuriers, qui n’ont trouvé que le langage des armes, pour traduire leurs intentions sordides ». C’est pourquoi il exhorte les forces armées maliennes et de sécurité, à la différence des bandits armés, à privilégier la raison à la passion, la posture discriminatoire au service des faibles et innocents, à la violence aveugle et aux traitements humiliants et dégradants.

Le partenariat ‘’Etat major général des armées/ Agences des Nations Unies’’, dont cet atelier est la première, porte sur le développement de modules de formation et de sensibilisation sur la protection des droits des populations notamment des femmes et des enfants , la formation d’un pool de formateurs en renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité dans les régions militaires en position avancées, l’organisations de 80 ateliers de formation au bénéfice direct de 4000 forces armées et de sécurité. Les personnes formées auront la responsabilité de sensibiliser près de 20.000 autres personnes, soit une moyenne de 5 par personnes formées.

Binta Gadiaga

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