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Les Echos N° 3960 du 24/10/2012

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Universités : Tensions après la publication des résultats aux Facultés de droit
Publié le mercredi 24 octobre 2012  |  Les Echos


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© aBamako.com par as
Début de session d`examen dans les Universités du Mali.
Mardi 7 aout 2012. Bamako. Faculte des Sciences Economiques et de Gestion. 30.000 etudiants ont débuté les sessions d`examen le 6 aout sur 8 sites. Le ministre de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Harouna Kante a visité les différents centres.


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Les résultats provisoires à la Faculté de droit public (FDPU) et privé (FDPRI) sont tombés le vendredi dernier. Lundi, l’administration de la Faculté de droit public assaillie de réclamations gérait tant bien que mal les humeurs des responsables de classe. La FDPRI est à 52,66 % contrairement à la FDPU qui est à 45,79 % de réussite.
Les résultats provisoires de l’année universitaire 2011-2012 de la Faculté de droit public ont été affichés après la délibération de l’administration le vendredi en fin de journée. Les résultats sont jugés satisfaisants pour l’administration. La FDPRI est à 52,66 %, contrairement à la FDPU qui est à 45,79 % d’admission.
Sur 11 799 étudiants ayant composé à la Faculté de droit public, 5502 ont été admis, soit un pourcentage total de 45,79%. En 1re année de droit public sur 4181 étudiants, 2026 ont été admis, soit 48,45 %. En 2e année, 1766 étudiants sont admis sur un total de 4630 étudiants, soit 38 % de réussite.
En 3e et 4e année de la FDPU, plus de 50 % des effectifs sont admis. Sur 2376 étudiants en 3e année de droit public, 1239 passent en classe supérieure, soit 52 %. 340 soit 55,55 % de l’effectif total de 612 étudiants en dernière année sont désormais sur le marché de l’emploi.
Depuis l’affichage des résultats, l’administration de la Faculté de droit public gère tant bien que mal l’afflux. Certains pour protester contre une omission et d’autres pour réclamer leurs notes. Ces derniers sont appelés, pour la plupart des étudiants « non inscrits« par l’administration. Il se chiffre à plus de 750 étudiants, toutes classes confondues, à être dans le lot des omis.
Ce nombre assez élevé d’omis de la liste des résultats crée des tensions parmi les étudiants. Les responsables de classes, fervents défenseurs des étudiants accusent un professeur, Kader Traoré en charge des résultats des travaux dirigés (TD) d’avoir diminué les notes des étudiants.
Ibrahim Konaré, responsable du groupe C de la 1re année de droit public avec ses camarades, jugent les résultats peu satisfaisants en général et accusent les conditions dans lesquelles ils ont étudié. « L’année universitaire 2011-2012 s’est déroulée dans des conditions exécrables pour les étudiants. Nous n’avons pas eu assez de temps pour étudier parce que les années universitaires ne sont plus complètes« , se défend-il.
Pour manifester leur mécontentement, les responsables de classe ont saisi l’administration de la FDPU lundi pour avoir des explications. A en croire Ibrahim Konaré, l’administration a pris peur sans raison et a fait appel à la police pour parer à toute éventualité.
Ce cas, qui constitue une difficulté majeur pour l’administration de la FDPU, nous explique son secrétaire permanent, Mamadou Fomba, résulte de la fusion de la FSJP et du CSB en 2011. Les étudiants de ces deux entités ont été repartis entre la Faculté de droit public et celle privé. A l’époque, souligne M. Fomba, il avait été demandé aux étudiants de l’ex-CSB de venir confirmer leur inscription, dans l’une des deux facultés.
« Ces étudiants n’avaient rien à payer parce qu’ils bénéficiaient du report d’année. Et c’était pour éviter une année blanche. Malheureusement, seul l’ex-FSJP a pu sauver son année académique 2010-2011, les autres n’y ont pas échappé. Malgré que l’on ait communiqué suffisamment, certains ne sont pas venus confirmer leur présence à la FDPU et ont fait l’examen sans avoir confirmé leur inscription. C’est ce qui fait que nous sommes confrontés aujourd’hui à des problèmes d’élèves non inscrits« , précise Mamadou Fomba.
Aminata Traoré

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