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Mali : des éléments du MNLA et du MUJAO ont participé aux assises de l`occupation tenues à Bamako
Publié le jeudi 25 octobre 2012  |  Xinhua


Le
© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad


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B AMAKO -- Des éléments du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, regroupe rebelle malien, Ndlr)) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l' ouest (MUJAO, regroupant des jihadistes Maliens et étrangers, Ndlr) ont participé aux assises de l'occupation tenues du 2 au 4 octobre dernier à Bamako, à l'initiative de la Coalition pour le Mali.

La révélation qui a été faite en faveur d'une conférence de presse, organisée mercredi par la Coalition, portant sur la restitution des conclusions de cette rencontre aux hommes de média, a été confirmée par Sadou Harouna Diallo, maire de Gao et trésorier de la Coalition.
« C'est vrai, des éléments Maliens du MNLA et du MUJAO ont pris part aux assises de l'occupation. 412 personnes avaient été invitées, mais il y avait plus de 500 participants. C'est la raison pour laquelle, à la coalition, nous avons décidé de renforcer le dispositif sécuritaire. De 5 policiers, nous nous sommes retrouvés avec 100 policiers pour sécuriser les lieux », a précisé M. Diallo.

De l'avis de Abdrahamane Wangara, membre de la commission Chaîne de solidarité à la Coalition pour le Mali, « la participation des Maliens, membres du MNLA et du MUJAO n'est pas une mauvaise en soi, du moment ce sont des Maliens », ajoutant que « Il ne faut pas verser de l'huile sur le feu ».

Par ailleurs, le président de la Coalition du Mali, Gabouné Kéita, a laissé entendre que les assises de l'occupation ont été un ''succès''. « Notre objectif était d'écouter les préoccupations des populations vivant sous occupation et cet objectif a été atteint», a-t-il précisé.

Evoquant les recommandations de ces assises, M. Kéita a entre autres noté que « les participants ont demandé de négocier et/ou de faire la guerre ». Dans le cadre de la négociation, souligne M. Kéita, « lors de ces assises, il n'y a eu aucune proposition concrète sur quoi il faut négocier. Cependant, le caractère indivisible et la laïcité de la république ne sont pas négociables ».

A noter qu'au sein de la Coalition pour le Mali, on note plusieurs membres tels que des particuliers, des regroupements politiques et structures de la société civile.
Parmi les regroupements, il y a « le FDR (Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la république, anti-putsch, Ndlr) et la COPAM (Coordination des organisations patriotiques du Mali, pro-putsch, Ndlr) ».


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