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L'Indicateur Renouveau N° 1372 du 24/10/2012

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Libération du nord du Mali : « Une mission placée sous la responsabilité des Etats africains »
Publié le jeudi 25 octobre 2012  |  L'Indicateur Renouveau




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« La communauté internationale doit soutenir le Mali pour reprendre le contrôle du Nord du Mali », a déclaré de son côté mardi le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, soulignant qu’une « stabilisation durable ne peut se faire qu’à travers un processus politique ». « Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation, tant au regard des droits de l’Homme que de la situation humanitaire ou des questions de sécurité », a ajouté le ministre qui souhaite éviter que cette région « puisse devenir un havre pour le terrorisme mondial ».

« L’Allemagne, l’Europe sont prêtes à agir, mais il ne s’agit pas de l’envoi de troupes de combat », a précisé M. Westerwelle, en référence à la décision de l’Union européenne prise vendredi de planifier une mission militaire d’entraînement de l’armée malienne. « Il ne doit pas y avoir d’erreur d’interprétation, nous parlons d’une mission placée sous la responsabilité des Etats africains sur la base d’une décision du Conseil de sécurité de l’ONU », a-t-il ajouté, parlant de « mission d’entraînement », de « formation ».

Le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de l’Afrique de l’Ouest dans la crise malienne, a estimé mardi que la guerre n’était « pas nécessairement » un choix « utile » pour le Mali. « Les Nations unies ont encouragé ce processus de dialogue qui doit se mettre en place et nous sommes en contact avec les parties, les mouvements [armés] comme le gouvernement [malien], pour, dans les jours à venir, entamer cette phase qui est capitale pour la stabilité du Mali », a-t-il déclaré. « Car la guerre n’est pas nécessairement le choix premier utile, ni pour le Mali ni pour la région », a poursuivi M. Compaoré, interrogé par la presse à Ouagadougou. « Si par le dialogue on a une solution, les militaires » vont « rester chez eux », a-t-il insisté.

Le Monde

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