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Pour tirer profit de l’impasse du Processus d’Alger : L’ex Premier ministre Soumana Sako demande la tenue d’une concertation véritable
Publié le mardi 24 mars 2015  |  Le Républicain
2ème
© aBamako.com par SA
2ème anniversaire de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire CNAS-FASO HERE présidée par Dr Soumana Sako
Samedi 1 juin 2013. CICB. Bamako.




Dans un communiqué qui date du 20 mars 2014, le Bureau Politique de la Convention Nationale Solidaire (CNAS FASO Hèrè), le parti de l’ancien premier ministre Soumana Sako, « demande solennellement au Gouvernement de la République du Mali de tirer profit de l’impasse du processus d’Alger pour reprendre, dans un cadre national de concertation véritable impliquant toutes les Forces Vives Patriotiques de la Nation, l’initiative politique et diplomatique en vue d’une appropriation nationale effective du processus de sortie de crise ».

Selon la CNAS Faso Hèrè, la reprise, par l’Etat, de l’initiative politique et diplomatique en vue d’une appropriation nationale effective du processus de sortie de crise doit être, d’abord, fondée sur plusieurs points à savoir : « le dialogue intra- et intercommunautaire (sous l’égide des ministres chargés de l’Administration Territoriale, de la Sécurité, de la Défense, de la Réconciliation Nationale et des Affaires Humanitaires) ». Le communiqué du parti de l’ex premier ministre ajoute qu’il faut le désarmement effectif, complet et sans condition de tous les groupes armés et le renforcement des capacités opérationnelles de l’Armée nationale et des services de sécurité. La CNAS FASO Hèrè demande, aussi, des poursuites judiciaires contre tous les auteurs et complices des crimes commis en relation avec la crise du Nord.

Il faut, selon la CNAS FASO Hèrè, un retour ordonné, la réinsertion harmonieuse des réfugiés et des déplacés internes accompagné de politiques de gestion durable des ressources naturelles et la restauration de l’autorité d’un Etat central non prédateur et le redéploiement de l’Administration et des services sociaux de base sur l’ensemble du territoire national. Tout cela doit être soutenu, de l’avis de la CNAS FASO Hèrè, par des actions crédibles de ré-légitimation de l’Etat (justice sociale, crise de l’école et de l’emploi, accaparement des terres urbaines et rurales, lutte contre la corruption, politique nationale d’aménagement cohérent etc. complémentaire du territoire tenant compte des spécificités écologiques régionales et de l’adaptation au changement climatique, etc.) aux yeux du Peuple. Sans oublier « l’affirmation de la souveraineté nationale et internationale du Mali face aux velléités de vassalisation et de néo-colonisation ». En outre, dans son communiqué, la CNAS FASO Hèrè demande un renforcement du caractère républicain, démocratique, laïc, social et unitaire de la République du Mali et le retour aux valeurs fondatrices du 22 septembre 1960 et du 26 mars 1991.

La CNAS FASO Hèrè sollicite « un partenariat gagnant-gagnant avec tous partenaires extérieurs, y compris l’ex-puissance colonisatrice, qui respectent la souveraineté nationale et internationale du Mali, le principe de non-immixtion dans les affaires intérieures et le droit inconditionnel de notre Etat à exploiter ses ressources stratégiques, notamment minières, au bénéfice primordial du progrès économique et social du Peuple malien », et demande « un engagement solennel et écrit des pays étrangers, membres ou non de la Médiation, à ne rien entreprendre comme soutien direct ou indirect à la rébellion armée et au djihadisme ».

Pour conclure, la CNAS-Faso Hèrè engage l’ensemble des forces républicaines, démocratiques, progressistes et patriotiques, que le camp de la démission nationale cherche à avoir à l’usure, à redoubler de vigilance et de mobilisation face aux velléités de création d’un nouvel Etat au Sahel au prix d’une partition du Mali.

M.K. Diakité

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