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L'Indicateur Renouveau N° 1377 du 2/11/2012

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Condamnation de l’eau minérale kirene : Un faux combat ?
Publié le lundi 5 novembre 2012  |  L'Indicateur Renouveau




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A peine un an d’existence, l’eau minérale « Kirène », découvre les inconvénients de la célébrité. Assignée en justice par Adescom et condamnée le 31 octobre dernier par le tribunal du commerce de Bamako à retirer ses produits du circuit de commercialisation du Mali, la marque d’eau minérale montante doit batailler dur pour ne pas se faire dévorer de belle dents par une concurrence qui se rapporte sur un terrain juridico-médiatique.

Lancée en janvier 2011, l’eau minérale « Kirène » a été assignée en justice par l’Association pour la défense de l’environnement et la sensibilisation des consommateurs (Adescom) pour publicité mensongère. Tout a été fait pour que la nouvelle industrie d’eau minérale soit condamnée à retirer ses produits du circuit de commercialisation. Ce qui a été prononcée le 31 octobre dernier.
Les arguments défendus par l’Association pour parvenir à ses fins sont si légers pour justifier une sanction aussi lourde que celle d’ordonner le retrait de l’eau Kirène du circuit de commercialisation.
On reproche entre autres à l’industrie des eaux et jus d’Afrique que son eau minérale Kirène est produite à Moribabougou à Ngabacoro Droit dans des conditions opaques et gravement attentatoires aux droits des consommateurs ; que l’eau minérale naturelle Kirène d’origine, donc la vraie est d’origine sénégalaise, produite par la société industrie Afro alimentaire du Sénégal « Siaa ». Que cette eau produite à 50 km de Dakar près de la ville Kirène dont elle porte très logiquement le nom « eau minérale naturelle Kirène». Que l’idée et la stratégie de cette société du Mali est de passer par le nom Kirène du Sénégal pour s’imposer avec la complicité active de la société industrielle afro-alimentaire du Sénégal pour des raisons évidemment commerciales. Que l’eau naturelle Kirène de la société O et Jus (Ngabacoro droit) porte un numéro d’autorisation AMM indiqué sur l’étiquette qui après contrôle s’est révélé faux. Et enfin que la quantité de nitrate contenue dans cette eau indiquée sur l’étiquette qui est de 0,46 est supérieure de loin à la norme internationale Codex exigée pour les eaux minérales naturelles qui sont de 0,2.
Des arguments qui manquent de fondement
Selon les responsables de la société O & Jus, l’eau minérale naturelle de Kirène n’est pas une société sénégalaise. A les en croire, l’industrie des Eaux et Jus d’Afrique a, en effet officiellement, obtenu une franchise pour l’exploitation de la marque Kirène au Mali et ailleurs. Pour ceux qui le savent pas encore, la est un accord par lequel une entreprise existante accorde à une autre entreprise le droit d’exploiter un commerce dans le but de commercialiser des produits et ou des services en conformité avec le concept du franchiseur.
Le mépris auquel l’Adescom fait allusion n’existe pas en réalité. Depuis ses premiers jours sur le marché, les caractéristiques de l’eau minérale Kirène produite au Mali n’ont fait l’ombre d’aucun mystère.
Il a été révélé que l’eau Kirène est une eau naturelle pure, légère et exceptionnellement digestive. Quant à sa composition en mgl, l’Industrie des Eaux et Jus d’Afrique a donné des détails précis à travers des spots : calcium : 20 ; magnésium : 12,48 ; bicarbonate : 161,04 ; PH : 7,3 ; Potassium : 12,2 ; Silfate : 5 : Nitrate : 0,46 et Sodium : 1,027.
Avec ces informations, quel consommateur et association de consommateurs peut se targuer d’être trompé dès au départ ?
S’agissant du numéro d’autorisation AMM mis en cause, l’Industrie des Eaux et Jus d’Afrique révèle qu’elle a adressé une demande dans ce sens au directeur général de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (Anssa) depuis le 19 mars 2012. Dans ladite lettre il est clairement spécifié que l’eau minérale naturelle « Kirène » est de la même source que l’eau naturelle « Sangha » autorisée sous le numéro 08-0009 du 06/10/2008. En d’autres termes « Sangha » a donné son nom et son numéro d’autorisation à Kirène. Où est donc le problème ?
Mais quand on cherche des poux sur la tête de quelqu’un, les astuces ne manquent pas. Ce qui semble être le cas de l’Adescom qui, selon certains, ne serait qu’en mission commandée d’un concurrent tapis à l’ombre.
Sinon pourquoi tant d’acharnement contre une société qui crée plus de 60 emplois directs, plus 25 emplois temporaires et de milliers d’autres emplois liés à la commercialisation de cette eau ?
Cet acharnement contre Kirène n’est pas par manque de combat légitimes. De nos jours quel combat est plus noble que ceux contre les faux médicaments, le mode de production et de commercialisation du pain, ou celui contre les produits alimentaires périmés ?
Affaire à suivre !
Markatié Daou

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