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L'Essor N° 17306 du 6/11/2012

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Crise sécuritaire et institutionnelle : le ministre des affaires étrangères fait le point
Publié le mardi 6 novembre 2012  |  L'Essor


Conférence
© aBamako.com par as
Conférence de presse du ministre des Affaires Etrangeres Tieman Coulibaly
5/12/2012. Bamako.


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Avec la presse, Tiéman Coulibaly a abordé plusieurs sujets comme sa visite le week-end dernier à Ouagadougou, l’agenda international pour les préparatifs d’une intervention militaire africaine dans notre pays, la tenue des élections, etc…

Le gouvernement est à pied d’œuvre pour trouver une solution à la crise sécuritaire et politique dans laquelle notre pays est plongé depuis de longs mois. Hier, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly, a fait à la presse le point des actions exécutées et celles à venir. A ce propos, il a rappelé avoir participé à plusieurs rencontres sur le plan national et international aux cours desquelles il a expliqué la position du Mali sur l’occupation des régions du Nord avec son corollaire de crimes odieux et de graves violations des droits de l’homme.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a évoqué sa visite le week-end dernier au Burkina Faso. « Je suis allé à Ouagadougou pour faire le point de la situation au médiateur Blaise Compaoré. Nous avons parlé des tâches qui ont été exécutées. Nous avons aussi évoqué l’agenda à venir, notamment la finalisation en cours du concept d’opération militaire à Bamako, le sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO prévu le 11 novembre à Abuja, le vote d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour le déploiement d’une force internationale dans le nord de notre pays le 26 novembre», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, Tiéman Hubert Coulibaly a démenti les informations de presse selon lesquelles il aurait rencontré samedi à Ouagadougou le représentant du groupe islamiste Ansar Dine, Algabass Ag Intalla. «Je n’ai pas rencontré le représentant d’Ansar Dine. Je l’aurais rencontré pour lui dire quoi ?», s’est-il insurgé, ajoutant que les négociations avec les groupes armés vont commencer lorsque notre pays mettra en place une Commission nationale au dialogue.

A la question d’un confrère sur la confiance que peut encore accorder notre pays à la médiation burkinabé, le ministre Tiéman Coulibaly a répondu : « Blaise Compaoré a été choisi comme médiateur par ses pairs de la CEDEAO. En tant que ministre, je n’ai pas à lui retirer ma confiance. Ce que nous pouvons faire, c’est d’imposer notre manière de faire. Nous devons dire au médiateur voilà ce que le Mali veut, voilà ce que le Mali accepte ou n’accepte pas», a-t-il indiqué.

Il a affirmé n’avoir pas encore reçu de façon formelle une copie de la plate-forme politique du MNLA dans laquelle les responsables du mouvement rebelle ne réclament plus l’indépendance, mais l’autodétermination. «Ils ont d’abord dit l’indépendance et maintenant ils parlent d’autonomie. Nous n’entrerons pas dans leur jeu. Pour moi, c’est comme si tu dis que tu ne veux plus Coca Cola, mais plutôt du Pepsi Coca », a dénoncé Tiéman Hubert Coulibaly.

Sur la tenue d’élections en avril 2013 réclamé par une partie de la communauté internationale, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a indiqué que tout allait dépendre de la réalité du terrain. «Il est clair qu’on ne peut pas tenir les élections tant que 4,5 millions de nos compatriotes vivent sous occupation. Si on le fait dans ces conditions, c’est ajouter la honte à la honte », a-t-il estimé.

M. KEITA

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