La crise actuelle que nous vivons vient de prouver à travers des manœuvres savamment montées du Burkina Faso dirigé par un dictateur qui n’a pas hésité à tuer son compagnon d’armes, Thomas Sankara, a eu une occasion de régler ses comptes avec notre pays, dit-on çà et là. Et pour cause, comment comprendre que le fameux « médiateur » du Faso, capitaine de son état, fasse en violation des règles de bons voisinages, atterrir sans cesse ses avions pour échanger avec des apatrides d’Ançardine ou du MNLA dont le gros de la troupe a trouvé refuge sur le sol des « hommes intègres » ?
Ne nous trompons pas, car la nomination de Blaise Compaoré comme médiateur a été facilité grâce à un lobbying d’hommes politiques nationaux et non les moindres. Mieux, le fait que Moussa Ag Assarid et sa bande trouvent refuge au Faso et sont libres de tout mouvement, sont des faits qui montrent le cynisme du Président du Faso et de ses semblables.
Aussi, nos sources précisent que cet état de fait n’est autre que de la vengeance beaucoup murmurée de ce pays frère qui pense trouver l’occasion de laver l’affront qui lui a été infligé par notre vaillante armée durant deux campagnes militaires (1974 et 1986).
Peuple du mali, maliens de l’intérieur comme de l’extérieur, le glas a sonné, unissons derrière l’armée pour faire face au complot international. Car, sans union sacrée, point de retrouver un Mali un et indivisible !
