Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

L`argument du nord du Mali base arrière d`Al-Qaïda ne tient pas (ministre algérien)
Publié le jeudi 8 novembre 2012  |  AFP




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre algérien de l`Intérieur Dahou Ould Kablia a jugé que l`argument selon lequel le nord du Mali pourrait se transformer en base arrière d`Al-Qaïda pour justifier une intervention
militaire dans le Sahel "ne tenait pas debout", dans un entretien publié jeudi.
"Au plan de la sécurité, les arguments avancés consistant à dire que le Sahel va devenir un autre Afghanistan ne tiennent pas debout", a-t-il déclaré au quotidien francophone Le Soir.
A New York, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle
est revenu mercredi sur cette perspective en affirmant que l`établissement
d`un "refuge pour terroristes" dans le nord du Mali menacerait la sécurité
mondiale.
"Si les gens s`imaginent qu`il faut réinstaurer l`autorité centrale (du
Mali) sur le Nord par la voie de la guerre, cela aura des conséquences très
graves", a souligné M. Ould Kablia.
"Nous avons chez nous aussi des populations touareg qui ont des liens très
forts avec ceux du Nord-Mali et, de ce fait, cela risque de compliquer les
choses", a-t-il insisté en ajoutant: "c`est ce que l`Algérie tente d`empêcher
en demandant à ce que l`on règle d`abord les problèmes politiques".
Dans le même temps, M. Ould Kablia affirme que "le débordement éventuel de
la guerre sur notre pays ne peut arriver. Nous avons des frontières bien
contrôlées, bien maîtrisées".
Le ministre de l`Intérieur algérien juge par ailleurs que le nombre de
"terroristes et de narcotrafiquants" au Sahel "ne dépasse pas 2.000 à 3.000".
Tout en ne rejetant plus une option militaire, Alger maintient sa position
d`un dialogue entre les composantes maliennes de Bamako et touareg.
Des délégations maliennes touareg islamistes radicales d`Ansar Dine,
alliées à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et au Mouvement pour l`unicité
du Jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) en négociations à Alger et Ouagadougou
ont annoncé mardi un "rejet de toute forme d`extrêmisme et de terrorisme" et
appelé au "dialogue".
Paris et nombre d`Occidentaux doutent de leur bonne foi.
Réunis mardi à Bamako, les chefs d`état-major de la Communauté économique
des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) ont adopté un plan de reconquête du
nord du Mali occupé depuis huit mois par les islamistes radicaux qui y
imposent brutalement la charia. Ce plan sera soumis aux chefs d`Etat ce
week-end lors d`un sommet des 11 chefs d`Etat à Abuja.

 Commentaires