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Histoires: … d’un mari martyrisé…
Publié le lundi 12 novembre 2012  |  Le 26 Mars




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M. Maïga est employé de commerce à Bamako. Grâce à son épouse qui dispose d’un restaurant à Sokoninko, le couple ne manque de rien dans la famille, tant enviée par les voisins.
L’argent ne fait pas le bonheur dit-on et personne mieux que M. Maïga n’aura fait de cet adage, un sacerdoce. En effet, malgré sa grande taille (2 mètres) et son poids qui excède les 120 kg, le pauvre M. Maïga est complètement à la merci de son épouse aussi maigre qu’une chèvre de Nara. Pour un oui, pour un non, que M. Maïga soit dans la chambre à coucher ou dans la concession entre les voisins, son épouse A.T. se jette sur lui et le roue de coups de pilon. Le calvaire de l’employé de commerce qui amusait son entourage a ainsi atteint un seul si alarmant que le pauvre homme n’inspirait finalement dans la concession que pitié. C’est pourquoi, le 30 octobre dernier, les voisins du couple ont bien décidé d’apporter un coup de main au malheureux époux. Ce jour-là en effet, M. Maïga venait de rentrer à la maison vers 18 heures quand, par inattention, il renversa un plat de riz que madame devrait aller vendre au restaurant. La méchante dame s’est alors emparée d’un bâton et l’abattait sans repis sur le crâne de son mari qui, au lieu de se défendre, tentait plutôt de se réfugier chez un voisin. C’est alors que, indigné, le propriétaire de la concession lui ordonna de se défendre. M. Maïga qui hésitait s’est enfin décidé à affronter sa femme. Celle-ci, énervée par l’audace de son mari, se jeta de nouveau sur lui. A la surprise générale des spectateurs, M. Maïga a été terrassé. C’est alors qu’il mordit son épouse au sein et l’en arracha même un morceau. Madame du coup se roula par terre, couverte de sang. Elle a été admise dans un centre de santé.

Quant à M. Maïga, il aurait depuis, disparu dans la nature, craignant certainement une revanche de son épouse à son retour.

Ah ! Qui disait que seules les femmes sont martyrisées ?



… d’un vieux traqueur

Cordonnier domicilié à Djélibougou, S.T. est connu dans le quartier comme un traqueur de coureurs de jupons. En effet, marié, sans enfant, S.T. âgé de 50 ans, héberge dans son foyer deux nièces de 20 ans et 22 ans qu’il garde jalousement à l’abri des jeunes aventuriers. Le vieux S.T. n’a d’ailleurs pas hésité, il y a quelques mois, à écraser son bâton sur la tête de deux jeunes garçons qui rodaient une nuit, autour de sa concession.

Depuis, aucun garçon ne s’aventurait sur les lieux, une fois la nuit tombée. M. Maïga, étudiant domicilié à Badalabougou n’avait sûrement jamais entendu parler du vieux S.T. Il commit ainsi l’erreur de s’installer commodément sur sa moto, devant la porte du vieil homme, attendant une nouvelle conquête dans le quartier. C’était le 06 octobre dernier aux environs de 21 heures.

S.T. qui sortait par hasard de la maison, remarqua le jeune Maïga qui prit même le soin de le saluer. Sans répondre aux salutations du jeune garçon, le vieux cordonnier rentra alors dans sa maison et en ressortit armé d’une hache. M. Maïga qui ne se doutait de rien, attendait toujours. Il sifflotait même des airs d’une chanson d’amour. Tout à coup, S.T. bondit sur le jeune garçon qui prit ses jambes à son cou, sans chercher à comprendre.

Le vieil homme s’en prit alors à la moto dont il déchira les roues ; il perça le réservoir, avant d’être maîtrisé par les voisins. S.T. venait de comprendre son erreur, mais il allait falloir payer les frais de réparation de l’engin. Hélas, le vieil homme opposa un refus catégorique. Le malheureux Maïga qui n’a pas vu sa dulcinée, est rentré dans le premier duru-duruni avec sa moto endommagée. Le prix… de l’amour ?

Boubacar Sankaré

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