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Libération des zones occupées au Mali: Le plan militaire des opérations validé
Publié le lundi 12 novembre 2012  |  Le 26 Mars




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L’école de maintien de la Paix de Bamako a abrité, le 6 novembre 2012, une réunion extraordinaire du Comité des Chefs d’état-major de la CEDEAO.

La rencontre présidée par le général Soumaila Bagayoko Président du Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO avait pour but d’examiner les conclusions de la rencontre d’harmonisation du concept des opérations de la force internationale pour libérer le nord du Mali.

C’était en présence des ministres maliens de la Défense et des Anciens Combattants et de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, du représentant des Nations Unies le général Jean Baillaud, du Haut représentant de la Commission de l’UA le général Sékouba Konaté, du Président de la Commission de la CEDEAO et plusieurs autres personnalités.

«Le concept harmonisé que nous venons d’adopter va nous aider pour le retour rapide de la paix au Mali et au-delà du Mali. Je voudrais me réjouir de l’espoir que nous donnons au Peuple malien : retrouver la paix et l’intégrité de son territoire ». C’est en ces termes que le général Soumaila Bagayoko, Président du Comité des Chefs d’Etat major de la CEDEAO, conclu ses propos, à la clôture des travaux de cette réunion extraordinaire.

En principe, avec l’adoption de ce document, plus rien ne devra bloquer l’ONU à prendre une résolution afin d’autoriser une Force militaire internationale à apporter son concours aux Forces Armées et de Sécurité du Mali pour la reconquête des régions occupées du nord.

Dans sa résolution 2071 adoptée le 12 octobre 2012, le Conseil de sécurité des Nations unies avait invité les Etats membres et les organisations régionales et internationales à prêter leurs concours et leur savoir faire aux forces armées et de sécurité maliennes pour la libération des régions nord occupées par des terroristes, de Djihadistes et de narcotrafiquants. Mais, le paragraphe 7 de cette résolution demandait au Secrétaire général des Nations unies de présenter un rapport écrit sur l’application de la dite résolution dans les 45 jours au plus tard après son adoption, en fournissant des précisions sur l’appui demandé et des recommandations détaillées et applicables pour donner suite à la demande des autorités de transition maliennes, concernant une Force militaire internationale, notamment les moyens et modalités du déploiement envisagé et, tout spécialement, le concept d’opérations, les capacités de constitution de la force, ses effectifs et son coût financier. Pour faire ce travail, Bamako a abrité, du 29 octobre au 4 novembre 2012, un travail de planification, pour harmoniser les concepts d’opérations existants.

Selon le Colonel-Major Ibrahima Dahirou Dembélé Chef d’Etat-major général des armées maliennes, cette réunion de planification a enregistré une participation pleine et effective des experts de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, des Nations Unies, de la République démocratique et populaire d’Algérie, de la République Fédérale d’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de la Mauritanie, du Mali et tant d’autres partenaires.

En effet, la Résolution 2071 adoptée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité des Nations Unies et ses exigences ouvrent assurément la voie à une imminente Résolution devant autoriser formellement le déploiement de la Force Internationale Militaire au Mali. Et, c’est ce qui fera dire au Général Bagayoko que cette réunion représente un tournant décisif et une grande lueur d’espoir pour la résolution rapide de cette crise dans la mesure où chaque jour qui passe apporte davantage son lot de souffrances aux populations maliennes de nord prises au piège et permet aux réseaux criminels et terroristes de consolider leur position et de mettre en danger la paix et la sécurité régionale et internationale. « Je peux vous affirmer que la CEDEAO, plus particulièrement le Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO est prêt à jouer le rôle qui le sien tant sur le plan politique que sécuritaire dans toutes les initiatives visant à rétablir au plus vite l’intégrité territoriale du Mali » a ajouté le général Bakayoko.

Quant à M. Kadré Désiré Ouédraogo, Président de la Commission de la CEDEAO, il dira que son institution a toujours prêché la primauté du dialogue politique dans la résolution de la crise malienne comme en témoignent les efforts déployés par le Médiateur de la crise. Cependant, a-t-il conclu, « le réalisme nous commande de nous préparer à toute éventualité ».

Dieudonné Tembely

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