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Processus d’Alger dans l’impasse : Opposition et Société civile à la recherche d’une position malienne commune
Publié le lundi 30 mars 2015  |  Le Républicain




« Indignées », l’opposition républicaine et démocratique et la société civile ne veulent pas se limiter à de simples mots pour dénoncer l’attitude du gouvernement Malien sur les négociations d’Alger. En réunion le Mardi 24 mars 2015, les deux parties ont « convenu de murir la réflexion afin de conjuguer leurs efforts pour mobiliser toutes les forces vives de la Nation, soucieuses de la stabilité du pays, en vue de défendre l'intégrité du territoire et l'unité nationale de notre pays ». Ainsi, l’opposition républicaine et démocratique et la société civile ont envisagé, au cours de la rencontre, de créer, en synergie avec d'autres organisations et personnalités, un cadre de concertations et d'actions pour faire face à la situation.

Après leur rencontre, le Mardi 24 mars 2015 au Forum des Organisations de la Société Civile, sur le processus d’Alger, l’Accord du 1er mars 2015 et le refus de la Coordination des Mouvements de « l’Azawad » de parapher l’accord, l’Opposition Républicaine et Démocratique et la Société Civile ont fait un communiqué conjoint.

Selon le communiqué, à l'issue de deux heures de discussions, les deux parties ont exprimé leurs profondes inquiétudes au sujet des dispositions de l'Accord d'Alger qui renferment non seulement des propositions contraires à la constitution du Mali mais aussi les germes de la partition de fait du pays en créant de facto des régions autonomes dans le contexte d'un État fragilisé et affaibli.

Elles ont aussi, poursuit le communiqué, déploré le refus des autorités d'organiser des concertations nationales qui auraient permis d'élaborer une position malienne commune sur les négociations d'Alger et de construire un consensus national autour de la crise du Nord. « Elles constatent que le refus des groupes armés de la Coordination des Mouvements de "l'Azawad"(CMA) de parapher l'accord du 1er mars 2015 crée un blocage entraînant l'impasse du processus d'Alger, d'où la nécessité pour le Gouvernement de reprendre l'initiative », indique le communiqué. Avant de poursuivre que les deux parties s’inquiètent de l’engagement du Gouvernement dans une campagne tous-azimuts pour amener l’opinion nationale à adhérer à l’accord sans un réel débat sur les questions de fond que ce dernier soulève.

Dans ledit communiqué, les deux parties, après avoir déploré le refus des autorités d'organiser des concertations nationales qui auraient permis d'élaborer une position malienne commune sur les négociations d'Alger et de construire un consensus national autour de la crise du Nord, ont convenu de murir la réflexion afin de conjuguer leurs efforts pour mobiliser toutes les forces vives de la Nation, soucieuses de la stabilité du pays, en vue de défendre l'intégrité du territoire et l'unité nationale de notre pays. Ainsi, développe le communiqué, les deux parties ont envisagé de créer, en synergie avec d'autres organisations et personnalités, un cadre de concertations et d'actions pour faire face à la situation.

Elles invitent le président de la République, le Gouvernement et toutes les forces vives du pays à engager un débat national sur la restauration de la paix et de la stabilité au Mali. « Ce débat national permettra au Mali de reprendre le contrôle du processus de résolution de sa crise et d'engager un véritable dialogue inter-malien fécond », explique le communiqué. Pour conclure, les deux parties ont décidé d’engager la responsabilité pleine et entière des Autorités maliennes signataires et de leurs auxiliaires devant l’histoire.

Madiassa Kaba Diakité
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