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Difficile sortie de crise politico – institutionnelle : Dioncounda rattrapé par son discours du 29 juillet?
Publié le mardi 13 novembre 2012  |  La Nouvelle Patrie


Dioncounda
© aBamako.com par DR
Dioncounda Traoré, président malien par intérim lors de son discours à la nation du 29 Juillet a Koulouba.
Dimanche 29 juillet 2012. Koulouba. Discours du président malien par intérim.


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Rentré de Paris (France), où il s’est retranché après l’agression physique dont il avait été victime le 22 mai, le président de la république, Dioncounda Traoré s’était adressé aux maliens. C’était le 29 juillet 2012. Une adresse qui avait suscité espoir et espérance mais qui aujourd’hui, est source de confusion et de prophétie maléfique pour le pays.

Dans son adresse saluée par tous et considéré ici et là comme un pas décisif dans la conduite des affaires de l’état et partant de la sortie de crise politico – institutionnelle pour de bon, le Mali, 4 mois après ce qu’il convient de qualifier désormais de vent, vit du surplace, pire cette adresse roule aujourd’hui aux allures d’un piège que le président, faute de n’avoir pu matérialiser tout ce qu’il disait ce 29 juillet là, a enfoncé le pays dans un gouffre qui pourrait s’illustrer par l’idée des concertations nationales, lesquelles, pourraient forcément aboutir si l’on n’y prend garde à la dissolution de la quasi-totalité des institutions. L’Assemblée Nationale, le HCCT, la Mairie du District et toutes les mairies des 6 communes du District du Mali et les municipalités des régions contrôlées par la république.

Or dans le discours, le président faisait allusion à la création d’un Conseil National de Transition(CNT), d’un Haut Conseil d’Etat (HCE) et de la nomination de deux vices – présidents. Rien en tout cas jusqu’à ce jour et au même moment, les nouvelles qui circulent par rapport à la tenue des concertations nationales ne sont pas bonnes et font circuler une tempête de panique dans la capitale où les supputations vont bon train. Le FDR, le groupement politique qui a aidé le pays à rétablir la république au lendemain de la tentative de coup d’état du 22 mars, a annoncé sa non participation à ladite assise. Pire, certains groupements politiques dont IBK 2012, les Soufis tes et la COPAM, à en croire des sources crédibles et dignes de foi, profiteraient justement de ces assises pour exiger le départ du Premier Ministre et de son gouvernement. D’autres sources vont loin, arguant que les antis-Cheick Modibo Diarra n’attendraient pas les assises nationales. Ils, toujours selon les mêmes sources, travailleraient à la tenue d’un meeting géant ce samedi 17 novembre pour engager leur putsch contre le Chef du Gouvernement de la Transition.

Questions

Le président Dioncounda Traoré avait-il suffisamment bien réfléchi à ce qu’il allait dire aux maliens ce 29 juillet, puisqu’à ce jour, rien de tout ce qu’il annonçait n’est effectif ?

Comment va t –il se prendre désormais avec les partis membres du FDR qui affichent leur désaccord avec ces concertations ?

Que va t- il se passer si les supposés organisateurs du meeting du 17 novembre passaient à l’action ?

Et que va t –il faire si, dans les Concertations Nationales, il était question de dissolution des institutions ?

A suivre

Sori de Moti

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