Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L'express de Bamako N° 38 du

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Difficile collaboration au sommet de l’Etat : Le dialogue et la concertation s’imposent
Publié le mercredi 14 novembre 2012  |  L'express de Bamako


Conseil
© aBamako.com par as
Conseil des ministres du 23/08/2012
23/08/2012. Bamako. Koulouba. Premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement d`Union Nationale présidé par le President Dioncounda Traore


 Vos outils




Le Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, depuis un certain temps mène un combat sans merci pour se faire entendre dans un pays ou personne n’a d’yeux que le concret et surtout de compromis. En effet, nommé à la tête du gouvernement après le coup d’état du 22 Mars et du gouvernement d’union nationale comme personnalité de consensus à la demande des hommes politiques et de la société civile, M. Diarra s’est vite trouvé en face de lui des hommes politiques très divisés et surtout très méfiants les uns des autres.

Comme dit l’adage « Dans le pays des voleurs, celui qui crie au voleur, c’est cette personne qu’on attrape » Du coup, sans autre forme de procès, il s’est trouvé comme adversaire, ses collaborateurs directs au sein de l’administration nationale et dans les partis politiques. Du coup, il est devenu l’homme à abattre sur tous les plans. Pour certains, son arrivée à la tête des affaires serait le début de leur règne comme on sait bien le faire à la malienne.

L’impératif de se parler

C’est à travers un discours télévisé adressé à la nation la semaine dernière que le premier ministre Cheikh Modibo Diarra a fait le point .la vie de la nation, Sur la diplomatie malienne, le déploiement de la force de la CEDEAO, l’organisation de la concertation nationale, et son prétendu candidature dont – il est victime depuis un certain temps. Selon le Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, la concertation dont-il est question ne sera pas organisé pour diviser mais pour unir, elle ne sera pas organisée pour accuser mais de se parler, de se retrouver et de discuter des problèmes dont tous les maliens sans exception aucun sont victimes ; Cette concertation ne sera pas un lieu d’exclusion mais de retrouvaille, de nous retrouver autour de notre nation comme on a toujours fait. Pour lui, chaque acteur, politique ou pas, est un passager du bateau Mali. Et que tout le monde doit se donner la main pour décider et sauver ensemble ce qui reste de notre pays.

Concernant la diplomatie malienne le PM a brossé tout le travail abattu depuis sa nomination jusqu’au retour de notre pays dans le concert des nations, sa participation à la rencontre des nations unis, sa visite à Alger, et la rencontre des chefs d’Etat de la CEDEAO qui n’avait pas encore eu lieu.

Faut-il encore faire confiance au PM ?

Beaucoup de gens n’arrêtent de se poser cette question à travers la ville par rapport à l’évolution des dossiers sur notre pays. En ayant un regard sur l’évolution des dossiers, on peut dire sans risque de se tromper que le PM peut mieux faire, car il ne s’agit pas simplement de libérer le Nord, ni d’organiser les élections ou de rendre riche le Mali et les Maliens, mais il s’agit de faire tout cela en même temps et ensemble. « Plus rapide que la musique, on dense mal » avons-nous l’habitude de dire. Et le capitaine Sanogo ne disait-il pas lui-même : « …pour aller se battre au Nord, il faut que Bamako soit propre, sécurisé et stable… » Du coup, en considérant l’évolution du dossier du Nord au niveau de la CEDEAO, le retour à la normale des affaires à Bamako, la sécurité des personnes et de leurs biens, le retour du Mali dans le concert des nations, condition sine qua non du retour des partenaires techniques et financiers, on peut dire sans risque de se tromper que les choses évoluent à hauteur de souhait. En somme, nous nous demandons aujourd’hui ce que les gens veulent réellement. Mais, cela ne nous étonne point, car certains s’opposent jusqu’aujourd’hui la venue de la CEDEAO pour soutenir ce qui reste de l’armée nationale pour récupérer les régions Nord de notre pays. En tout cas, certaines dépenses de l’Etat sont financées de sa poche, cela prouve à suffisance qu’il aime au moins ce qu’il fait, tant disque d’autres puisent dans le peu qui reste dans les caisses de l’Etat pendant cette période de trouble.

Issa SIDIBE

 Commentaires