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L’avenir politique du Mali : Moussa Mara, la poisse ?
Publié le mardi 31 mars 2015  |  La Nouvelle Patrie
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




Pour la première fois dans l’histoire politique du Mali indépendant, un supposé homme d’Etat, a osé juste pour une histoire d’agenda politique personnel, mettre en péril, l’unité et la cohésion nationales du pays.
La perte de Kidal, restera à jamais coller à Moussa Mara, cet ancien Premier ministre, qui aime ce Mali, lui aussi à sa façon. Aujourd’hui, il trouve à dire, face à des maliens, que la corruption qui gangrène notre pays, est pire que le problème de Kidal.
Une piètre manière de se dédouaner, une manière de nous dire, votre problème n’est pas Kidal que vous avez perdu, mais la corruption.
Suffisant et arrogant comme personne sur cette terre africaine du Mali, Moussa Mara, l’ancien PM du président se voit déjà président à la place du président du Mali, c’est ce qui justifie son grand marathon de ces derniers temps vers des partis politiques, des maliens d’ici et d’ailleurs, mais aussi de son langage peu disert lorsqu’il affirme sans aucune gène, que la corruption est pire que la souveraineté et l’intégrité territoriale de notre pays, à travers le nord, singulièrement Kidal, la région au cœur des enjeux actuels, Kidal, que lui Mara a fait perdre. Englués dans nos difficultés de Kidal, qu’il a lui-même exacerbé, il trouve aujourd’hui, le moyen de les minimiser, pauvre de nous, pauvre Mali.
A Bolibana, Moussa Mara, selon lui-même, croit pouvoir rouler dans la farine des mastodontes de la trempe des Tièbilé, Amidou, PPR et autres, en cherchant leur adhésion à un pseudo- cercle de réflexion qu’il compte lancer ce mois d’avril. Mais ce qu’il oublie vite, c’est que le Parena, ce parti qui veille sur les questions du nord comme personne, ne le pardonnera jamais son entêtement, résultat de l’absence totale du Mali dans cette partie du territoire.
Le pouvoir, il le veut et croit pouvoir l’obtenir par la ruse et la fuite en avant.
Moussa Mara aime le pouvoir et fera tout ce qui est en son pouvoir pour l’obtenir, même la tentation du diable. Au commencement c’était ATT, ce président qu’il courtisa de toutes ses forces au point de vouloir défier IBK en CIV par les moyens et l’intelligence des services spéciaux de l’époque. L’adhésion populaire à la cause du président sortant de l’AN fera la différence. Comme si, il n’avait côtoyé ce tonton chéri qu’était ATT, il fonça droit sur Kati, vers les mutins, toujours motivé par son ambition du pouvoir, patatra. Même scénario à l’avènement du président Keïta, avec comme tentative, la mise à l’écart des hommes et femmes du premier cercle politique du président IBK, c’est bien ce qui le perdra et qui le conduira à son propre limogeage par ce dernier.
Quoiqu’il puisse croire des maliens, il lui sera difficile de prendre le pouvoir d’Etat dans ce pays, car son arrogance et sa grande suffisance (Je connais tout, je n’ai besoin de personne) sont par excellence, des caractères que le malien redoute. Le malien n’aime pas l’arrogance, il a une peur bleue des gens de ce genre de caractères, des vertus (L’arrogance et le mépris), qu’on ne rencontre que chez lui, lui Moussa Mara. Défenestré de la Primature, il cache aujourd’hui et très difficilement son noir dessein, ce dessein de vaincre par l’humiliation et cela depuis les années 2000, le président IBK. Membre de la majorité présidentielle, qu’il ne peut quitter pour l’opposition pour tout ce qu’il sait de ces relations avec les barons de ce camp, il cherche à décapiter son bienfaiteur, en montrant du doigt, comme étant les malheurs de ce pays, les proches politiques du président. Un exercice politique facile et très léger, parce que, les maliens se connaissent entre eux, jusque dans les familles respectives.

Sory de Motti
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