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Blocage du processus d’Alger : Le Chef de l’opposition fait endosser la responsabilité à IBK
Publié le vendredi 3 avril 2015  |  Le Pouce
Troisième
© aBamako.com par A.S
Troisième congrès ordinaire du parti l’Union pour la République et la Démocratie (Urd)
Les samedi 22 et dimanche 23 novembre 2014, le parti l’Union pour la République et la Démocratie (Urd) a tenu les assises de son troisième congrès ordinaire au Palais de la Culture Amadou Hampâté Ba




Interrogé à Paris par nos confrères de RFI , l’honorable Soumaïla Cissé ,récemment désigné par son parti URD ,comme Chef de file de l’opposition politique du Mali ,a une fois de plus indexé le Président de la république IBK dans la mauvaise gestion des affaires de l’Etat.

Par rapport à la question relative à la place du statut de l’opposition dans la vie démocratique du pays, le président du parti de la poignée de main a répondu que : « Ce qui est important pour une bonne démocratie c’est de bien asseoir les contre-pouvoirs. Bien avant l’adoption de ce statut, nous avons pris notre courage à deux mains en dénonçant les problèmes de mauvaise gouvernance, les mauvaises décisions prises parfois par le gouvernement. Je crois que la population a été bien éclairée. Elle a bien appréciée cela. Pour que la démocratie d’un pays soit vivace, il faut une opposition forte et responsable. Cette opposition doit montrer son caractère républicain. »

En ce qui concerne le blocage de l’Accord d’Alger Soumaïla Cissé dira que « Nous avons analysé froidement ce qui est sorti de ce document. Ce que nous avions souhaité, c’est de pouvoir participer à ces discussions bien avant les négociations d’Alger. Malheureusement nous n’avons pas été écoutés. Aujourd’hui je pense que si cela avait été fait, les explications auraient été meilleures. Je crois qu’on allait pouvoir avancer si on avait pris en compte les aspirations des maliens à travers tous ses représentants. Nous avons dit qu’il y a des dérives et des choses difficiles à accepter. Nous avons dit que le calendrier était très serré et que si les dates ne sont pas tenues, il est évident que l’une ou l’autre partie pourrait dire que les engagements n’ont pas été respectés. Et la confiance qui était très faible allait s’effriter. Nous avons dit que la notion de l’Azawad pose problème. Considérer que l ‘Azawad est une entité culturelle et historique nous semble cacher quelque chose. Et les dernières revendications de la coordination des mouvements de l’Azawad le prouvent. C’est des risques énormes de division du pays. Il faut faire des concessions qui ne puissent faire l’objet de compromis, car demain ça pourra nous couter très cher».

S’agissant de la question sur une éventuelle réouverture des négociations, le chef de file de l’opposition a laissé entendre que « C’est le chef de l’Etat qui est interpelé. C’est le garant de la constitution et de l’unité nationale, de l’intégrité du territoire et de la laïcité du pays. Il doit prendre des initiatives. Bien sûr, si on arrive à faire signer les mouvements, ça sera une base sur laquelle on peut commencer à travailler. On peut arriver à un moment donné à ce que les textes soient lus ensemble, pour être sûr que les interprétations ne puissent pas nous créer d’autres problèmes ».

Pour ce qui est de l’insécurité, Soumaïla Cissé s’est expliqué en ces termes : « Il fallait s’y attendre à ce qui est arrivé à Bamako au restaurant « la terrasse ». Avant même l’attentat, nous avons écris au gouvernement pour dire de faire attention et qu’il y a des cellules dormantes. L’attentat de la « terrasse » n’a fait que révéler cela. Je crois que les mesures sécuritaires idoines ont été largement insuffisantes pour faire face à cela. Même après l’attentat de la Terrasse, on n’a pas senti une grande mobilisation à ce niveau. Je pense que le Président est très absent. Nous ne l’entendons pas. Nous ne voyons pas des actions qu’il mène. Et le résultat est loin d’être là ».

Jean GOÏTA
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