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Élections générales 2013 : Les membres de l’AN, du CESC et du HCCT disqualifiés ?
Publié le jeudi 15 novembre 2012  |  L'Agora


Assemblée
© aBamako.com par as
Assemblée nationale : Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice et la prorogation de leur mandat
Jeudi 28 juin 2012. Bamako Siège de l`Assemblée nationale. Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice sur la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilees. Ils ont égalemnt voté pour la prorogation du mandat des députés


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Depuis quelques jours au Mali, les commentaires tendancieux vont bon train à propos d’une éventuelle candidature du Dr Cheikh Modibo Diarra à l’élection présidentielle de 2013. En effet, certains députés du regroupement politique Fdr seraient sur le point d’initier une loi consacrant l’inéligibilité des acteurs de la transition. La question qui taraude l’esprit de nos concitoyens est de savoir si les députés, les membres du CESC et ceux du HCCT ne sont pas acteurs de la transition et partant ne doivent-ils pas être inéligibles aux élections de 2013.

Les députés en votant le 28 juin 2012, le projet de loi portant prorogation de leur mandant et qui fait de leur institution un organe de la transition ne consacrent-ils pas leur inéligibilité comme tous les autres acteurs de la transition.

Faut-il rappeler que les organes de la transition sont : l’Assemblée Nationale, le Président de la République par intérim, le Premier Ministre de pleins pouvoirs, le Gouvernement d’Union Nationale, le Comité Militaire de suivi de la reforme des forces de défense et de sécurité aux termes de l’Accord cadre. Les autres organes appelés organes de soutien et prévus par la constitution sont : la Cour suprême, la Cour constitutionnelle, la haute Cour de justice (non fonctionnelle), le Haut Conseil des Collectivités et le Conseil économique, social et culturel.

Ainsi, au lieu de se focaliser sur tel ou tel acteur, nos députés qui votent les lois, devraient plutôt donner le bon exemple.

Dans notre livraison du lundi 05 novembre 2012, nous titrions à la Une : « Les Personnalités politiques de Transition sont fixées désormais sur leur sort ». C’était justement à l’issue de la rencontre du Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, avec les leaders du paysage politique malien. En effet, le Boss chargé de l’organisation des élections n’est pas allé, ce jour-là, avec le dos de la cuillère, martelant ceci : « On ne peut pas être de cette Transition et avoir des ambitions politiques. Ça ne se fera pas. Parce qu’en acceptant que des membres de la Transition soient dans la course, nous courons le risque de fausser le jeu », avait-il dit aux hommes politiques, droit dans les yeux.

Pour nombre de maliens, ces propos du Ministre Coulibaly devraient s’appliquer à tous ceux qui occupent un mandat électif et dont les mandats ont été prolongés à la faveur de l’Accord Cadre du 06 Avril 2012.

Barrer la route à tous les acteurs de la transition

En effet, pour la majorité des maliens, c’est l’occasion de disqualifier et barrer ainsi la route à tous ces prédateurs de l’économie malienne quand on sait que le drame qui se joue au Mali n’est que la résultante de leur mauvaise gestion durant ces 20 dernières années.

Le mali a plus que jamais besoin d’un nouveau type de dirigeants pour son développement: ceux qui incarneraient les valeurs de l’homme d’Etat, les vertus du patriotisme, qui flagelleraient sans ménagement la corruption, les corrompus et les corrupteurs, qui accorderaient un intérêt particulier à la formation des jeunes, espoir de demain et de la nation. Bref, des dirigeants qui, avec le sens élevé du devoir placeraient le Mali dans leur cœur. Et non d’une horde de prédateurs de l’économie nationale. Le Ministre en charge des élections appliquera-t-il les textes dans toute leur rigueur ? Wait end see.

Idrissa I. Maïga

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