L’Adéma-PASJ dans le cadre de la préparation des élections prochaines, mobilise déjà sa base. Il s’agit pour les responsables du parti de réunir les militants au niveau de la base pour discuter de la vie du parti. Et, tout ça pour préparer la rentrée politique en 2013, une fois après la reconquête du Nord.
Le parti majoritaire, l’Adéma-PASJ après les séquelles du coup d’Etat du 22 mars dernier, est en train de mobiliser ses troupes pour préparer les élections qui sont prévues en avril 2013. Pour ce faire, selon une instruction du CE, il est organisé au niveau des sections des concertations sur la vie du parti en vue de rassembler les propositions pouvant encore souder les rangs au sein du Parti africain pour la solidarité et la justice (PASJ) après la crise de confiance née du coup d’Etat.
Au cours de ces conférences, il a été surtout question des conséquences du coup d’Etat, l’emploi des jeunes, mais aussi le comportement de certains cadres du parti, jugé inconcevable par des militants. Certains militants conseillent toutefois au comité exécutif de ne jamais adopter une candidature indépendante en prenant l’exemple sur le cas de l’ex-président ATT. Et qui pour certains est à la base du sinistre que traverse le parti de l’Abeille.
Il faut savoir que malgré la crise, ces conférences ont été de véritables succès en Commune VI, dont la section est aujourd’hui dirigée par l’ex-ministre, Yacouba Diallo, assisté par un autre ex-ministre d’ATT, Harouna Cissé.
Quant à la candidature du parti aux élections présidentielles à venir, après une rencontre avec le 1er vice-président, Ibrahima Ndiaye dit Iba, a expliqué que pour l’instant l’heure n’est pas aux élections, mais à la reconquête du Nord. Mais, il a fait savoir qu’une fois la reconquête effective, le parti se réunira pour décider sur la question.
Il faut savoir que selon l’accord-cadre, rappelé par le président de la République, Dioncounda Traoré aucun membre de la transition ne participera aux élections prochaines. Ce qui sous-entend que le parti de l’Abeille devra se choisir un nouveau candidat à la présidentielle prochaine. Un choix qui risque une fois de plus ébranlé le parti du président intérimaire.
