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Le Combat N° 500 du 15/11/2012

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Processus électoral : Les femmes doivent s’impliquer davantage
Publié le vendredi 16 novembre 2012  |  Le Combat




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Les femmes constituent plus de 51% de la population malienne, mais elles restent peu représentées dans le processus électoral.

De nos jours, le grand obstacle réside dans le fait que souvent, les femmes n’osent pas affronter le pouvoir. Mais elles doivent comprendre que le pouvoir ne se donne pas : on l’arrache plutôt par la compétence, la détermination et le savoir-faire. L’implication des femmes dans le processus électoral dépendra donc de leur vouloir et leur pouvoir. D’ores et déjà, des organisations féminines se sont engagées dans ce sens pour mener à bien ce combat et amener les femmes à s’impliquer davantage dans le processus électoral. Parmi ces organisations, on peut retenir la Coordination des associations et ONG féminines du Mali (CAFO). Notons aussi l’organisation récente, dans le cadre de la dynamisation de son espace d’éducation citoyenne, d’une rencontre d’information et d’échanges sur le processus électoral qui visait à amener les participantes à mieux comprendre les difficultés dudit processus en vue de mieux s’impliquer. D’ailleurs, une Résolution des Nations Unies défend la position des femmes pour leur participation active aux processus électoral.

Selon la présidente de la CAFO, Mme Oumou Touré, les femmes maliennes, qui constituent des « messages », sont aussi des maillons et les leviers de la société malienne. « Nous allons nous impliquer dans le processus électoral, nous n’allons pas demander notre implication », a-t-elle précisé. En réalité, l’idée de cette rencontre est partie d’un fait que la présidente de la CAFO explique en ces termes : « Quand on demande aux femmes, elles disent qu’on ne peut pas voter maintenant. On ne leur a dit qu’on ne demande à personne de voter, mais que le processus électoral doit continuer. Comme on a constaté que les gens confondent vote et processus électoral, on a décidé de chercher un expert pour expliquer aux femmes ce que c’est que le processus électoral. Il faut qu’on arrête avec les rumeurs ! Nous sommes des responsables !». Elle précise que malgré la crise que traverse notre pays, la loi autorise que la révision de la liste électorale continue.

Quant à la Ministre de la Famille, de la Promotion de la femme et de l’enfant, Mme Alwata Ichata Sahi, elle dira que les femmes ne doivent pas attendre d’être impliquées, qu’elles doivent être là pour prendre leur place et jouer leur rôle. Elle précise les femmes maliennes ont toujours joué leur rôle. La preuve : depuis 1958 déjà, ce sont les femmes maliennes qui ont décidé de la création de l’Organisation panafricaine des femmes (OPF). « Ce n’est pas aujourd’hui que les femmes doivent baisser les bras. Elles doivent mener le combat jusqu’au bout car le terrain a été balisé par leurs prédécesseurs. Mais à mon avis, les femmes n’ont pas pu jusqu’à présent saisir cette chance », a-t-elle souligné avant de conclure : «Seule l’union fait la force. Femmes du Mali, donnons-nous la main ! C’est seulement en se donnant la main qu’on peut jouer notre rôle et on aura peur de nous. Si nous sommes partagées et dispersés, on n’aura pas la chance de réussir, alors qu’il faut qu’on réussisse ». Les femmes maliennes, qui représentent plus de 51% de la population, doivent donc insister sur leur implication dans le processus électoral afin de le comprendre et jouer leur partition.

Salimata Fofana

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