Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Soumi et PPR contre-Attaquent : «Gangrène, mauvaise gouvernance, surfacturations, marchés gré-à-gré, népotisme, le Mali sous tutelle…»
Publié le mercredi 8 avril 2015  |  la sentinelle
Conférence
© aBamako.com par André
Conférence de presse du candidat Soumaila Cissé
Bamako, le 13 Août 2013 à l`hôtel Salam. Le candidat de l`URD, Soumaila Cissé a tenu une conférence presse au cours de laquelle il a déclaré solennellement accepter les résultats que le gouvernement proclamera pour le 2è tour de la présidentielle.




Où étiez-vous quand on surfacturait les avions, quand les marchés de gré-à-gré fleurissaient, quand la honte était sur notre pays, au moment des évènements tragiques de Kidal… »…. « A Alger, tout venait des Algériens ! Même un tête-à-tête avec les rebelles n’a été possible. C’est finalement un Mali sous la tutelle de l’Algérie… ». L’opposition malienne, à travers son chef de file M. Soumaïla Cissé et de Djiguiba Keïta dit PPR, ont parlé à la faveur du 2eme anniversaire du parti PRVM-FASOKO.
L’honorable Soumaïla Cissé était présent, samedi dernier au CICB à la cérémonie d’ouverture de la célébration du 2ème Anniversaire du parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM-FASOKO). Le chef de file de l’opposition malienne n’a pas manqué l’occasion de raviver le débat au tour de l’accord du 1er mars d’Alger.
«Chers amis la situation de ce pays est très inquiétante», a-t-il abordé sous cette conçue par le PRVM-FASOKO, nous avons connu la période de la gangrène de la mauvaise gouvernance des surfacturations, des marchée à gré-à-gré, du népotisme. Nous avons connu la période de la stigmatisation de la communauté internationale. Nous avons tout vécu, et aujourd’hui la situation ne fait que détériorer. »
Parlant de la détérioration de la situation, le chef de file de l’opposition malienne s’est appesanti sur les récentes attaques terroristes qui se multiplient bien qu’au nord du pays qu’à Bamako dans la capitale.
S’agit de l’accord d’Alger du 1er mars, l’honorable n’a pas changé de langage : « Les accords d’Alger, on en parle. Nous avons dit que l’accord n’est pas bon. Mais quand d’honorable religieux, respectueux et respectable dit que l’accord n’est pas bon, est-ce à conclure qu’il ne soit ni patriote, ni sincère ni convaincu. » L’élu de Niafounké a ainsi répondu à une de ces déclarations récentes de la majorité présidentielle qui signifiait qu’«aucun patriote sincère et convaincu ne peut dire que l’accord n’est pas bon»
« Je crois que la majorité doit se reprendre, a déclaré l’honorable Cissé. Ce n’est pas parce qu’on critique qu’on ne veut pas de son pays ; ce n’est pas parce qu’on critique qu’on ne veut pas le bien de son pays. L’accord n’est pas bon, la société civile le dit, l’opposition le dit et dans la majorité ceux qui sont patriotes, sincères et convaincus le disent aussi. »
A l‘élu de Niafounké de poursuivre, « On me dit : où étiez-vous quand les 2/3 du pays étaient occupés. On battait le pavé, on demandait le retour à l’ordre constitutionnel, à la vie démocratique. On s’est battu et on a été menacés pendant que Kati faisait peur à Bamako.
« Y, où étiez-vous quand on surfacturait les avions, quand les marchés de gré-à-gré fleurissaient, quand la honte était sur notre pays, où étiez-vous au moment des évènements tragiques de Kidal, je demande à « y » de se ressaisir ».
Avant de clore l’honorable Soumaïla Cissé a profité de la même tribune pour exhorter ses paires de la majorité présidentielle au Dialogue en vue de trouver une solution commune à la crise : «Ils ne détiennent pas le monopole de la vérité; ils ne détiennent pas le monopole du patriotisme. Le pays a besoin qu’on se parle. ».

Djibi
Commentaires