Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Face au refus de la CMA : La Minusma et l’UE opposées
Publié le jeudi 9 avril 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Cérémonie
© aBamako.com par Dia
Cérémonie de remise des prisonniers MNLA par les autorités maliennes
Bamako le 02 Octobre 2013 à l`hôtel Kempinski. Le Gouvernement malien a procédé à la remise des prisonniers rebelles à la Minusma, cet après midi, dans le cadre des accords de Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le chef de la MINUSMA Bert Koenders.




Face au refus de la Coordination des mouvements de l’Azawad, la médiation internationale est totalement divisée. Alors que le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), Mongi Hamdi, déclaré « ne peut pas attendre indéfiniment » le paraphe de l’accord de paix d’Alger par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), le représentant de l’Union européenne pour le Sahel, Reveyrand de Menthon soutient que « ni les sanctions, ni les menaces pour non-respect du délai imparti aux dirigeants de la CMA pour consulter leur base sur la date de signature de l’accord de paix, ne sont pas une solution à la situation qui prévaut au Nord-Mali. C’est le temps qui fera évoluer la position de la CMA ».

Il s’est ouvertement montré hostile à l’idée de sanction contre la Coordination des mouvements de l’Azawad à l’issue d’une visite de deux jours la semaine dernière à Bamako.

Après que le gouvernement a paraphé le préaccord le 1er mars, le délai demandé par la CMA a expiré sans qu’elle ne signe l’accord d’Alger. Ceci, parce que les groupes armés membres de cette alliance ont encore émis des réserves sur le document. Ce qui éloigne davantage la réalisation d’un accord de paix entre Bamako et les rebelles malgré le fait que toutes les énergies sont mobilisées pour faire aboutir le processus. D’ailleurs, un déplacement d’une délégation de la médiation à Kidal n’avait pas non plus fait changer d’avis à la Coordination.

Il faut rappeler que les mouvements de l’Azawad demandent un statut juridique et politique pour le Nord du Mali. Ce que ne prévoit pas le préaccord paraphé le 1er mars par le gouvernement et les mouvements d’auto-défense.

Nabi
Commentaires

Dans le dossier

CRISE AU NORD DU MALI
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment