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Signature de l’accord : Le ministre Diop met le Conseil de sécurité devant ses responsabilités
Publié le vendredi 10 avril 2015  |  L’Indicateur Renouveau




Le ministre des Affaires étrangères a demandé hier jeudi au Conseil de sécurité des Nations unies d’accentuer la pression sur les rebelles du nord du Mali qui font toujours barrage à l’accord de paix d’Alger. « Ceux qui, malgré tout, auront choisi de se mettre en travers du chemin menant à la paix ne laisseront à la communauté internationale que le choix de les isoler et de les traiter comme tel en leur imposant des sanctions », a requis Abdoulaye Diop.

Le ministre des Affaires étrangères a demandé hier jeudi au Conseil de sécurité des Nations unies d’accentuer la pression sur les rebelles du nord du Mali qui font toujours barrage à l’accord de paix d’Alger. « Ceux qui, malgré tout, auront choisi de se mettre en travers du chemin menant à la paix ne laisseront à la communauté internationale que le choix de les isoler et de les traiter comme tel en leur imposant des sanctions », a requis Abdoulaye Diop.

Les négociations de paix sur le Mali engagées en juillet à Alger se sont soldées le 1er mars par un accord inachevé, paraphé par le gouvernement, mais non par la Coordination des Mouvements de l’Azawad qui ont réclamé un « délai raisonnable » pour consulter leur base.

« Les Maliens sont prêts pour la paix. Ils sont fatigués de la guerre. Ils veulent tourner cette page sombre de l’histoire de notre nation, une et indivisible », a affirmé Abdoulaye Diop, tout en demandant au Conseil d’adopter des sanctions si cela est nécessaire.

L’Algérie, qui mène la médiation, a prévu une nouvelle échéance le 15 avril lors de laquelle les rebelles doivent parapher l’accord de paix, avec une signature officielle entre les deux parties qui doit suivre peu après.

Le chef de la diplomatie malienne s’est montré prudent quant à cette échéance et a dit attendre un signe de la part des rebelles.

L’accord négocié sous l’égide de l’ONU offre une plus grande autonomie au nord du pays, demandée de longue date, notamment par les touaregs.

S’il échouait, cela engendrerait des « risques énormes pour la paix au Mali et dans la région, voire au-delà », a renchérit M. Diop, qui estime que l’accord est « pris en otage par un groupe d’individus radicaux et extrémistes ».

« Ceux qui, malgré tout, auront choisi de se mettre en travers du chemin menant à la paix ne laisseront à la communauté internationale que le choix de les isoler et de les traiter comme tel en leur imposant des sanctions », a-t-il encore poursuivi. « Le refus de la Coordination de parapher le projet d’accord favorise également les groupes terroristes et de narcotrafiquants dans leurs actions de déstabilisation du Nord du Mali et de toute la région du Sahel, voire au-delà. En témoignent les attentats terroristes perpétrés depuis mars 2015 à Bamako, Gao, Kidal, Boni… », a indiqué M Abdoulaye Diop.
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