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Pour réaliser les réformes structurelles de Transrail : Le Mali et le Sénégal vont injecter 14, 55 milliards
Publié le samedi 11 avril 2015  |  quotidienSN
Assises
© aBamako.com par A. SECK
Assises de la Fédération internationale des experts comptables et commissaires aux comptes francophones
Dakar, le 24 Novembre 2014 - Mouhamed Boun Abdallah Dionne a présidé, lundi, en compagnie de son homologue malien, Moussa Mara, le démarrage des travaux de la quinzième édition des assises de la Fédération internationale des experts comptables et commissaires aux comptes francophones (FIDEF).




Afin de mettre fin aux rumeurs de licenciement parmi les syndicalistes de Transrail, le secrétaire d’Etat au Réseau ferroviaire national, Abdou Ndéné Sall, a rassuré les syndicalistes de la Cnts/Fc, de Sutrail, et de Sytrail/Untm, que les réformes de la voie Dakar-Bamako ne toucheront point aux positions des employés, et pourront même contribuer à la création de 2 000 emplois supplémentaires.
Hier après midi, dans une salle de l’immeuble Tamaro, la conversation s’échauffe. Les représentants des trois syndicats de Trans­rail débattent avec les représentants du ministère des Infras­tructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. La grosse inquiétude qui entoure les reformes de la ligne Dakar-Bamako est dissipée par l’assurance de la sauvegarde des 2000 employés de la société ferroviaire.
«L’Etat est là pour aider les chemins de fer pas pour les tuer», déclare M. Sall, au moment de conclure la réunion. «On veut s’assurer d’une transition seine, nous allons faire des reformes dans le secteur», ajoute-t-il. Le secrétaire d’Etat au Réseau ferroviaire assure les syndicalistes que les réformes prévues «vont même augmenter les positions à 5000 emplois.»
Depuis août 2009, Transrail, dont Advens est actionnaire majoritaire, se trouve sous règlement préventif. En décembre 2013, il était estimé que la société aurait accumulé une perte de 26,2 milliards de francs Cfa sur un capital de seulement 9,1 milliards. Les gouvernements sénégalais et malien ont conjointement décidé d’investir dans le chemin de fer, afin de maintenir son opérationnalité et songer à sa modernisation. Les deux pays verseront une somme totale de 14, 55 milliards de francs Cfa afin de parvenir aux réformes structurelles envisagées.
Pour les syndicalistes et les salariés, cela est un grand soulagement. Ibrahima Mbengue, qui tient une position administrative dans Transrail, s’exclame : «Nous sommes très soulagés… Aujourd’­hui, nous sommes tous unis derrière le ministère, nous allons les soutenir dans leurs efforts».
Pour d’autres, la peur d’être oublié dans les négociations est encore réelle. Si Mme Mbane Diouf, représentante d’un syndicat de Transrail, explique que même si elle est contente des aboutissements d’aujourd’hui, elle «souhaiterait avoir des entretiens en continu» pour assurer le bon déroulement des reformes.
Stagiaire
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