Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le ministre Diop au Conseil de Sécurité de l’ONU : «Il est inacceptable que la paix soit prise en otage par un groupe d’extrémistes»
Publié le samedi 11 avril 2015  |  L’Essor
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse du ministre malien des Affaires étrangères, S.E.M Abdoulaye DIOP




« Nous demandons au Conseil de sécurité de ne pas se laisser distraire par l’aile radicale de la Coordination qui instrumentalise les populations pour faire croire à la communauté internationale que sa «base a rejeté l’accord». Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale Abdoulaye Diop a fait cette remarque devant le Conseil de sécurité jeudi lors de la présentation du rapport du secrétaire général de l’ONU sur notre pays.
Pour le chef de la diplomatie, « il est inacceptable que le processus de paix au Mali, espoir de 15 millions de Maliens, soit pris en otage par un groupe d’individus radicaux et extrémistes. Ceux qui, malgré tout, auront choisi de se mettre en travers du chemin menant à la paix, ne laisseront à la Communauté internationale que le choix de les isoler et de les traiter comme tel en leur imposant des sanctions, conformément du reste à la Déclaration de votre Conseil du 6 février 2015 ».
Après avoir pris acte du rapport de Ban Ki-Moon, Abdoulaye Diop a relevé qu’il convient d’atténuer cette affirmation contenue dans le document : « toutes les parties maliennes ont violé le cessez-le-feu ». « À ce propos, je tiens à souligner que le gouvernement n’a jamais violé le cessez-le-feu. Et les mécanismes de vérifications et d’observations mis en place à cet effet, la Commission technique mixte de sécurité (CTMS) et les Equipes mobiles d’observation et de vérification (EMOV), présidés par la MINUSMA, n’ont jamais signalé aux autorités maliennes une quelconque violation du cessez-le-feu par les forces armées et de sécurité du Mali », a-t-il ajouté.
Le ministre Diop a ensuite souligné le jeu double jeu des séparatistes qui continuent de défier la communauté internationale. « Le refus de la Coordination de parapher le projet d’accord favorise les groupes terroristes et de narcotrafiquants dans leurs actions de déstabilisation du Nord du Mali et de toute la région du Sahel, voire au-delà. En témoignent les attentats terroristes perpétrés depuis mars 2015 à Bamako, Gao, Kidal, Boni… », a-t-il déploré.
Abdoulaye Diop a indiqué qu’il était venu demander au Conseil de sécurité de ne pas cautionner une reprise quelconque des pourparlers d’Alger pour la simple raison qu’une telle option est inacceptable pour le gouvernement et pour la médiation internationale.
Il a annoncé que le gouvernement a commencé à prendre certaines mesures dans le cadre de l’application du projet d’accord. Ainsi, les agences de développement régionales ont été créées ; les dates des élections communales ont été repoussées en vue de la participation de toutes les collectivités à ces échéances électorales de proximité ; les campagnes de sensibilisation sur l’accord paraphé ont été menées dans les régions, à Bamako et dans les camps de réfugiés dans les pays voisins.
Synthèse
Adama Diarra
... suite de l'article sur L’Essor

Commentaires