Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Gestion des conflits : le Conseil de paix et de sécurité de l`UA veut affirmer sa place et son rôle
Publié le samedi 17 novembre 2012  |  Xinhua


Réunion
© Getty Images par DR
Réunion ONU-UA-Cédéao : De grandes décision attendues
Abidjan, Jeudi 7 2012. L`ONU-L`UA et La Cédéao tentent de faire adopter une résolution permettant une intervention militaire pour le dénouement de la crise au Mali


 Vos outils




Les 15 membres actuels du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), représentés par leurs ambassadeurs respectifs, sauf l'Angola absent, sont réunis depuis jeudi pour deux jours à Yaoundé pour redéfinir le rôle de cet organe jugé inefficace pour lui permettre de se repositionner dans la gestion des conflits sur le continent.

Créé en 2002 avec l'UA, le Conseil de paix et de sécurité a évalué son fonctionnement et ses méthodes de travail une seule fois, en juillet 2007 à Dakar au Sénégal. Un document interne dont Xinhua a obtenu copie reconnu pourtant "des carences ou des faiblesses qui le apparaître à tort ou raison comme un organe inefficace, voire encombrant".

A cette cause de cette tare, l'organe placé en première ligne de l'architecture de paix et de sécurité de l'UA laisse cependant, regrettent ses membres, "le champ libre aux puissances étrangères dont les intérêts particuliers priment très souvent sur ceux de l' Afrique et des africains".

Parmi les carences ou faiblesses décriées figure "le fossé qui ne cesse de se creuser entre la vision et les objectifs qui ont présidé à sa création au début des années 2000 d'une part, la dynamique du ralentissement, voire le recul du projet de création des Etats-Unis d'Afrique dont la vision à court terme se voulait la clé de voûte de tout le système de l'UA à son lancement".

Autre constat, "les dysfonctionnements, les incohérences et le manque de synergie au sein de ce qui a été convenu d'appeler l' Architecture africaine de paix et de sécurité mais qui, à l' observation, apparaît plutôt comme un chapelet d'institutions isolées, cloisonnées et pire, parfois concurrentes".

Dans son autoévaluation, le CPS reconnaît en outre dans la foulée l'absence ou la faiblesse des dispositions juridiques permettant de qualifier les faits au sujet desquels des sanctions doivent être prises à l'encontre des Etats ou d'autres acteurs, ou encore le manque d'initiative visant à encourager les Etats membres de l'UA à s'approprier la responsabilité politique et matérielle de gérer les conflits en Afrique.

La gestion des crises ivoirienne et libyenne et 2011 par les puissances occidentales en ignorant l'Union africaine est sans doute restée en travers de la gorge de l'organisation continentale.

Aussi le ministre camerounais des Relations extérieures Pierre Moukoko Mbonjo a-t-il appelé à l'ouverture de la réunion de Yaoundé, tenue sous la présidence de l'ambassadeur de la Gambie à Addis-Abeba en Ethiopie, Momodou Sadio Jallow, et en présence du commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Lamamra Ramtane, à rendre plus efficace le processus décisionnel, "de manière à ce que la voix du Conseil, qui porte la voix de l'Union africaine, soit mieux entendue".

Crise du Mali et du Sahel en général, Soudan et Sud-Soudan, Somalie, trafics de drogues, rébellions armées, coups d'Etat, terrorisme, conflits liés aux élections, etc. : Ramtane et Sadio Jallow ont de leur côté attiré l'attention sur les défis cruciaux dans un continent à la traîne de la marche du monde.

Cette rencontre de deux jours sur l'évaluation du fonctionnement et des méthodes de travail du CPS se tient à huis clos.

 Commentaires