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Proclamation des résultats de la session spéciale : Catastrophique. Le ministre Ouane sur le départ ?
Publié le mardi 20 novembre 2012  |  La Nouvelle Patrie


Adama
© Autre presse par DR
Adama Ouane, ministre de l`Education nationale, de l`alphabétisation et de la promotion des langues nationales


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Au constat des faits récents concernant les résultats des examens, le ministre de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales n’en finit pas de déraper. Il a étalé toute son incompétence quant à l’orientation des admis au DEF et autres examens ; surtout le transfert, qui cette année n’a pas été une partie facile et pour les parents et pour les élèves. Certains des élèves qui ont fait uniquement l’arabe se retrouvent dans les lycées de méthode classique (français), les enfants de moins de 15 ans se sont retrouvés dans les établissements professionnels. Aucun critère de sélection n’a été respecté par le département. Le plus désolant a été l’organisation d’une session spéciale à l’intention des élèves du nord qui s’est soldée par un échec total avec son corollaire de gâchis.




Adama Ouane, ministre de l’Education
Les examens de la session spéciale à l’endroit des élèves du nord se sont déroulés du 8 au 13 octobre dernier dans les centres de Mopti, Ségou, Bamako, Rives droite et gauche. Les résultats ont été proclamés le mardi 30 octobre. Ils étaient au total 3284 candidats ayant composé au DEF et c’est seulement 110 qui ont été admis soit un taux de réussite de 3,35%. Sur 287 candidats en arabe 47 ont été admis soit un taux de réussite de 16,3%. Sur 712 candidats au baccalauréat général 66 sont admis, soit un taux de réussite de 9,27%.

Au baccalauréat technique il n’y a pas eu d’amis soit un taux de réussite de 0,0%. Au CAP sur 54 candidats seulement 6 ont été admis soit un taux de réussite de 11,11%. Au BT1, ils étaient 157 à composer, mais un taux de réussite de 2,55% et au BT2, 50 ayant composé 11 seulement sont admis soit un taux de réussite de 22%. Des résultats catastrophiques au vu de ces nombres et pourcentages d’admission.

Cependant, l’année scolaire a été caractérisée, dans les régions du Nord Mali, par le choc psychologique subi par les populations en général et plus particulièrement par les enfants. Cet état de fait ne peut avoir qu’un impact négatif sur les résultats scolaires quelque soit l’engagement et la volonté des uns et des autres. Aussi, faudrait rappeler que les examens de la session spéciale se sont déroulés dans les mêmes conditions de vigilance et de rigueur que ceux de la session ordinaire de juillet. Aucune faveur particulière n’a été accordée aux candidats à la session spéciale.

Par ailleurs d’innombrables efforts ont été fournis pour l’organisation de cette session spéciale. En effet, d’importants moyens financiers et humains ont été mobilisés en vue de mettre les candidats des régions du Nord Mali dans les conditions acceptables leur permettant de se présenter aux examens de la session spéciale. Sans pour autant penser au soutien psychologique pour faire face au traumatisme dont ils ont été victimes.

Pour atténuer l’effet négatif des résultats de la session, le ministre de l’éducation et de l’Alphabétisation, par arrêté N°2012/3085/MEG-SG du 24 octobre 2012, à titre exceptionnel, a accordé un ajournement pour tous les élèves réguliers des Académies d’Enseignement de Kidal, Gao et Tombouctou. Les élèves réguliers des cercles de Douentza, Youwarou et Tenenkou, dans les Académies d’Enseignement de Mopti et Douentza sont également concernés. Sur les 8 157 candidats du Nord aux différents examens, 4 692 ont pu se présenter, soit un taux de 57,52%.

Par cet acte, le Gouvernement du Mali et particulièrement le département de l’Education et de l’Alphabétisation ont voulu témoigner de la solidarité du peuple malien envers les populations des régions du Nord du Mali et aussi respecter le droit à l’Education des enfants et les textes régissant les examens qui prévoient une session spéciale en cas de force majeure. Les constats pour la session ordinaire comme pour la session spéciale sont les mêmes, le système éducatif est en panne depuis belle lurette. Notre école a besoin de cultiver la qualité pour être performante et compétitive.

Mah Traoré

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