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Concertations nationales : Elles se tiendront avec ou sans…
Publié le mardi 20 novembre 2012  |  La Nouvelle Patrie




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Malgré leur volonté de décrier la non transparence des concertations nationales, la voix des animateurs du Front Démocratique pour la République ((FDR) reste sans écho. S’ils se pensent opprimés, la Commission Nationale d’Organisation des Concertations se croit impartiale. Elle a écartée toute polémique quant à la réelle tenue desdites concertations par la fixation des dates. Ceux qui les jugent capitales sont les bienvenus.

26-27-28 novembre, c’est les dates retenues pour la tenue des concertations nationales. L’information a été donnée aux hommes de médias au cours d’un point de presse, le samedi 17 novembre à la Maison de la Presse par le président de la Commission Nationale d’Organisation des Concertations Nationales, Pr Oumar Kanouté, Directeur de Cabinet du Premier ministre.

Un point de presse qui avait pour centre d’intérêt : Briffer les journalistes sur les contours desdites concertations et sur quelle base elles ont été souhaitées. Pour la cause, des documents en vue de parer à toute polémique de non clairvoyance ont été mis à la disposition des communicateurs. Notamment une note introductive ; les termes de référence ; le règlement intérieur et le projet de règlement intérieur des Concertations Nationales des Forces Vives du Mali.

Dans la note introductive, il est à constater que la tenue de ces concertations nationales est due à de multiples raisons. Notamment, à cause des insuffisances au plan institutionnel, la Constitution du 25 février 1992 pour l’organisation de la transition (21 jours au moins et 40 au plus) après le coup d’Etat ou la démission du président de la République ; des difficultés institutionnelles et sécuritaires qui persistent.

C’est compte tenu de ces constats, comme écrit dans le document, une forte demande a été formulée par diverses instances et organisations tant au plan national qu’international pour l’organisation des concertations nationales.

A savoir, de l’accord cadre du 6 avril 2012 en son article 6, alinéa 2 ; de la déclaration solennelle des forces vives du Mali du 15 avril 2012 à Ouagadougou en son point 3 ; du communiqué final du Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO tenu le 3 mai à Dakar, en son point 9 ; des consultations des Forces Vives avec le Premier ministre et le Président de la République par intérim ; des initiatives de concertation de certains regroupements et organisations ; de la rencontre entre les Familles fondatrices de Bamako et les Forces Vives à l’initiative des Femmes du Mali, le 22 juillet 2012 ; de la déclaration du Haut Conseil Islamique du Mali ; des exigences quasi unanimes de la Communauté internationale pour le retour à l’ordre constitutionnel.

A cet effet, l’objectif général est, toujours selon le document, de doter le pays d’organes capables de conduire le recouvrement de l’intégrité du territoire national afin d’assurer le retour et le fonctionnement régulier de l’Administration publique et d’organiser des élections démocratiques, transparentes et crédibles sur l’ensemble du territoire. Pour ce qui est des objectifs spécifiques, c’est de convenir d’une feuille de route pour la période de la Transition comportant : l’axe fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement de la transition ; le délai et le chronogramme de la transition ; les tâches opérationnelles à accomplir par les différents organes de la transition ; les voies et moyens de la libération des zones occupées ; le retour de l’Administration dans les zones libérées ; la création des conditions favorables au retour des populations déplacées et réfugiées ; les modalités d’organisation d’élections libres, transparentes et crédible sur l’ensemble du territoire ; le choix du fichier électoral ; la création des conditions favorables à la reprise de la coopération avec les partenaires techniques et financiers ; le renforcement de la communication aux plans national et international. Enfin, compléter les organes de la transition à travers la définition d’organes complémentaires de la transition ; la définition des attributions de tous les organes de la transition et des relations fonctionnelles entre eux.

Cependant, les propositions concernant les documents de travail sont toujours sources de contestation. Le Front Uni pour la Démocratie et la République(FDR), se sentant opprimé, n’a pas caché son intention de boycotter lesdites concertations. A travers une conférence qu’il a animée, le samedi 10 novembre à la Maison de la Presse, le FDR a jugé les concertations nationales nulles et non avenues.

Mais pour le président de la Commission nationale d‘Organisation des Concertations Nationales, Pr Kanouté, les raisons avancées par ce groupement s’avèrent non louables. Car, selon lui, aucune sensibilité n’a été négligée ou exclue dans l’élaboration des documents et encore moins dans la constitution de la commission. « Nous avons tendu la main à tout le monde afin de résoudre de manière consensuelle ce problème », a-t-il justifié. Malgré tout cela, le FDR reste sur sa position ferme. Ce qui veut dire qu’il boycottera ces dites concertations. « Les concertations se tiendront bel et bien les 26-27 et 28 de ce mois. Nous appelons tout le monde à y participer. Mais celui qui ne veut pas, nous ne pouvons rien contre lui. C’est sa liberté », a précisé Pr Kanouté.

A noter que ces concertations nationales se tiendront au Centre International de Conférence de Bamako(CICB). Le nombre total des participants est de 586 et le financement desdites concertations est fixé à 78 millions de nos francs.

Boubacar Yalkoué

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