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L'Indépendant N° 3147 du 20/11/2012

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Cheick Modibo Diarra face à la fronde : Qui veut torpiller les initiatives du Premier ministre ?
Publié le mardi 20 novembre 2012  |  L'Indépendant


Conference
© aBamako.com par as
Conference de presse du premier ministre Cheick Modibo Diarra
11/10/2012. Bamako. Domicile du premier ministre.


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Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. C’est bien le cas de certains groupuscules et partis politiques qui, sans raisons valables, se ridiculisent en montrant à l’opinion qu’ils se livrent à une véritable chasse à l’homme en mettant la tête du Premier ministre à prix. Mais peine perdue.

On comprend mal à présent, alors que tout est en train de rentrer dans l’ordre, les raisons des agitations frénétiques de certains groupuscules formés au lendemain des événements du 22 mars. Il s’agit en particulier de l’association Yèrèwolo ton, du regroupement politique le FDR et dans une certaine mesure de la Copam. Alors que l’heure n’est plus à jeter de l’huile sur le feu le groupuscule insignifiant Yèrèwolo ton, fort d’à peine quelques dizaines de militants, continue de réclamer, sans raisons objectives, le départ du Premier ministre Dr Cheick Modibo Diarra. Ce faisant il se livre au chantage habituel en promettant de marcher sur la primature et d’organiser des sit-in sur la Place de l’Indépendance. Qu’est-ce qui a donc fait virer comme une girouette cette association qui pourtant au départ soutenait les actions du Premier ministre? Il faut être dans le secret des dieux pour le savoir mais au Mali la pratique politique est souvent polluée par l’achat des consciences. Ainsi donc après avoir échoué à faire partir le président par intérim qu’ils ont agressé dans son bureau, on ne sait par quel miracle les extrémistes de Yèréwolo ton se sont retournés contre le premier ministre.

Ils suivent en cela la même ligne droite que les jusqu’aux boutistes du Front pour la République et la démocratie. On sait que dès le départ ce front dit anti-putsch n’a jamais gobé le locataire de la primature. Incapables de le faire partir ses leaders veulent bloquer la bonne marche du pays comme le coppo a tenté de le faire mais en vain au temps de Alpha. Mais toute apparence est trompeuse car la cohésion en leur sein n’est pas comme un bloc de granite. Siaka Diakité, un syndicaliste qui prend la tête d’un regroupement politique, est le dindon de la farce. Ne vient-il pas d’ailleurs de quitter les premiers rôles ? Poursuivi par l’œil de Caïn pour ses biens mal acquis, Me Kassoum Tapo est tombé de Charybde en Scylla.

Iba N’diaye, à cause de son acharnement sur le premier ministre qui avait la majorité musulmane avec lui, a été publiquement conspué au Stade du 26 mars lors du meeting du HCI. C’est que Iba N’diaye dans son entêtement avait mis la tête de Cheick Modibo à prix au nom prétendument du FDR. Poussant la malhonnêteté jusqu’à son comble, il ira jusqu’à lui denier ses mérites à la NASA ;

Regroupant les principaux partis présents à l’Assemblée le FDR croit fort en ses capacités de nuisance et compte sur ce leurre pour bouder les concertations nationales. Mais il a dores et déjà été averti par le président de la Commission d’organisation, Oumar Kanouté qu’avec ou sans le FDR ces concertations se feront les 26, 27 et 28 novembre prochains. Or l’adage dit que ce qui se fait sans vous se fait contre vous. Iront-ils jusqu’à faire la politique de la chaise vide ?

Cheick Modibo Diarra, le maître d’œuvre de la mobilisation internationale autour du Mali.

En vérité toutes ces frondes ne sont dues qu’à des querelles de personnes et n’ont rien à voir avec la bonne marche des affaires du pays. Car au delà d’un président terne et sans envergure, c’est le premier ministre qui est toujours au four et au moulin. Le problème ici est que qui veut tuer son chien l’accuse de rage.

Au-delà de la polémique soulevée par son improbable candidature à la prochaine élection présidentielle, un petit sondage montrerait que le premier ministre garde encore toute sa popularité parce que ses actions vont dans le sens de l’opinion. Ainsi malgré que le pays soit sous embargo international, depuis le début de la transition, aucun fonctionnaire ne s’est plaint d’un retard de salaire. C’est que Cheick Modibo Diarra a fait sienne la directive maoïste selon laquelle il faut d’abord compter sur ses propres forces.

Il sera surtout apprécié de par la grande mobilisation internationale qu’il a réussie pour la reconquête des régions occupées. Pour cette noble cause de Dakar à Abidjan en passant par Ouaga, Paris, Bruxelles, il aura presque sillonné le monde entier pour redonner aux Maliens leur dignité bafouée par des narcotrafiquants. Harassés par les accords signés par Alpha et ATT, les Maliens ne veulent plus d’autres marchés de dupes conclus avec les bandits armés, ils ne veulent plus de négociations avec des apatrides. Un seul mot d’ordre est désormais sur toutes les lèvres : la guerre, rien que la guerre. Ou encore gagner d’abord, négocier ensuite mais en position de force.

En septembre dernier à New York le premier ministre Cheick Modibo Diarra a brillamment défendu cette thèse qui a eu l’assentissement du monde entier. Mais au moment même où l’invincible armada s’apprête à monter au front, de petits malins s’amusent à négocier avec les terroristes. N’est-ce pas une fois de plus torpiller ses initiatives ? Quoiqu’il en soit l’histoire jugera l’homme à la hauteur des actions posées.

Mamadou Lamine Doumbia

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