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Nord-Mali: Romano Prodi écarte une action militaire avant septembre 2013
Publié le mardi 20 novembre 2012  |  AFP


Romano
© Autre presse par DR
Romano Prodi a été nommé émissaire de l`ONU pour le Sahel


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Les experts s`accordent pour dire qu`une action militaire dans le nord du Mali ne sera possible qu`en "septembre 2013", a déclaré mardi à Rabat l`envoyé spécial de l`ONU au Sahel, Romano Prodi.

"Tous les experts (politiques et militaires) sont d`accord pour dire qu`une intervention militaire ne pourrait avoir lieu qu`en septembre 2013", a affirmé M. Prodi, qui s`exprimait en français, lors d`une conférence de presse à l`issue d`un entretien avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine El Othmani.

Le 11 novembre, la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest(Cédéao) a approuvé l`envoi dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes islamistes armés, d`une force militaire soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux. Le Conseil de sécurité de l`ONU doit se prononcer en décembre sur cette intervention.

"Il faut préparer (une) action militaire pour être crédible (et) ma mission c`est de faire tout pour la paix et éviter la guerre", a ajouté M. Prodi, plaidant pour la "recherche d`une solution politique" au "Mali et dans le Sahel".

Le ministre marocain a pour sa part affirmé lors de cette conférence de presse que son pays n`était pas "enthousiaste" pour une action militaire, indiquant que la "stratégie" du royaume vis-à-vis du Mali privilégiait d`abord "un règlement politique".

Il a précisé que le Maroc souhaitait "épuiser toutes les solutions pacifiques" avec le "soutien des pays voisins" et de la Cédéao.

Le 8 novembre, alors qu`il était en visite à Alger, M. Prodi avait fait part de la même position en déclarant qu`une intervention militaire n`interviendrait qu`en "dernier ressort" dans le nord du Mali.

L`Algérie, puissant voisin du Mali, privilégie aussi le dialogue. Son ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci a estimé lundi que les choses étaient devenues "plus claires maintenant" au Mali depuis que la "solution politique est acceptée par tous comme prioritaire".

Alger a convaincu les rebelles touareg d`Ansar Dine d`entrer dans la négociation et de renoncer à ses alliés, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l`unicité du Jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao), avec lesquels il impose la loi au Nord du Mali.

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